Cryptomonnaies : l’Union Européenne veut taxer le monde entier

Publié le 11 décembre 2022 , 7:00
Mis à jour le: 11 décembre 2022 2:30 pm

L’Union Européenne veut taxer le monde entier

 

En Europe, il vaut mieux s’appeler Dassault, Amazon, Google ou encore Microsoft, que Coinbase, Binance ou toute autre société liée aux cryptomonnaies. Quand les premières ne paient pas leurs impôts, cela ne dérange pas outre-mesure. Pour les secondes, il faut tout faire pour taxer le maximum possible.

Cryptomonnaies, pourquoi le pire serait-il encore à venir

 

Rédigé par  journal du Coin

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le lundi 12 décembre 2022

 

Dans, ou en dehors de l’UE, même tarif !

 

À partir du 1er janvier 2026, toute entreprise qui offre des services liés à la crypto (exchange ou broker par exemple) devra déclarer la totalité de ses transactions, à partir du moment où elle offre des services aux résidents européens. Quelle que soit la taille de la société, et, peu importe sa zone d’implémentation dans le monde. Cette nouvelle fiscalité s’appliquerait sur tous les actifs émis de manière décentralisée. Cela concernerait donc également les stablecoins et les NFT (Non Fungible Tokens).
La Commission européenne suggère par ailleurs de surveiller l’activité des particuliers fortunés, surtout quand elle est liée au transit entre différents états. L’objectif ? Aider les autorités financières à mieux percevoir les taxes.

 

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Un nouvel impôt crypto que l’Europe justifie

Ce nouvel impôt lié aux activités crypto est justifié par l’Union européenne dans un communiqué publié cette semaine :

« Les autorités fiscales manquent actuellement des informations nécessaires pour contrôler les produits obtenus en utilisant des crypto-actifs, qui sont facilement échangés à travers les frontières. Cela limite considérablement leur capacité à garantir que les impôts sont effectivement payés, ce qui signifie que les citoyens européens perdent d’importantes recettes fiscales. »

L’UE estime que le manque à gagner actuel, lié à ce type d’activités, serait de l’ordre de 93 milliards d’euros pour l’année 2020. C’est environ 9 % des revenus totaux attendus.

La proposition de loi n’est pas encore en place bien entendu. Elle va devoir transiter par toutes les différentes étapes avant sa promulgation. Il faudra donc que chacun des représentants des États du conseil européen valide ces nouvelles dispositions afin qu’elles puissent entrer en vigueur. L’horizon qui semble se profiler serait donc le début d’année 2026.

Avec MiCa qui arrive et cette taxe supplémentaire pour les entreprises, même non installées dans l’Union européenne, il semble confirmé que nous soyons partis pour tuer la poule aux œufs d’or. Et ce, avant même qu’elle ne ponde.

 

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