Coups d’État constitutionnels en Afrique : Le cas du Sénégal et de la RCA par Bertin Béa

Publié le 11 février 2024 , 5:07
Mis à jour le: 11 février 2024 4:38 pm

Coups d’État constitutionnels en Afrique : Le cas du Sénégal et de la RCA par Bertin Béa

 

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Bertin Béa , Premier vice-Président du parti KNK

 

 

Bangui, 12 février 2024 (CNC) – Les récents bouleversements politiques en Afrique, illustrés par les événements au Sénégal et en République centrafricaine, mettent en évidence les défis persistants pour la démocratie sur le continent. Les accusations de coups d’État constitutionnels suscitent des préoccupations quant à la stabilité politique et à la légitimité des institutions gouvernementales. Cette analyse examine les crises électorales et institutionnelles dans ces deux nations et explore les réponses nationales et internationales à ces défis démocratiques. 

  

Dans le communiqué de Monsieur Bertin Béa, premier vice-Président du parti KNK (Kwa Na Kwa), plusieurs aspects sont abordés concernant les récents événements politiques et institutionnels au Sénégal et en République centrafricaine. 

  

Au Sénégal, l’annonce du report de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall a suscité des accusations de coup d’État constitutionnel. Les réactions nationales et internationales divergent quant à la légitimité de cette décision. L’Union Africaine et d’autres organisations internationales ont exprimé leurs préoccupations, tandis que certaines nations, telles que la France, ont adopté une position plus ambiguë. 

  

En parallèle, la République centrafricaine fait face à une crise similaire, marquée par l’adoption d’une nouvelle constitution contestée. Les actions du Président putschiste Touadéra ont entraîné des tensions politiques et des inquiétudes quant à la stabilité du pays. Les violations des principes démocratiques ont été dénoncées par la communauté nationale et internationale, mais les réponses concrètes restent limitées. 

  

La révision constitutionnelle en République centrafricaine a supprimé les limitations du nombre de mandats présidentiels et a renforcé le pouvoir en place, au détriment de l’opposition politique et des normes démocratiques. Cette situation précaire accroît les risques d’instabilité et de conflits dans le pays, compromettant les efforts de consolidation de la paix. 

 

 

 

Les récents événements en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale mettent en lumière les défis persistants pour la démocratie et la gouvernance transparente. Les pressions diplomatiques et les mécanismes de médiation sont essentiels pour résoudre les crises politiques et promouvoir des processus électoraux légitimes et inclusifs. 

  

Il est crucial pour la communauté internationale de soutenir les aspirations démocratiques des peuples africains et de condamner fermement les atteintes à l’état de droit. La coopération régionale et internationale est indispensable pour prévenir les conflits et promouvoir la stabilité politique dans la région. 

  

En résumé, la lutte contre les coups d’État constitutionnels et les violations des droits démocratiques en Afrique requiert une action collective et un engagement soutenu en faveur de la démocratie, de la justice et de la paix. Les populations du Sénégal, de la République centrafricaine et de toute l’Afrique méritent des institutions démocratiques solides et des dirigeants responsables, capables de garantir leur bien-être et leur sécurité à long terme. 

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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