Défendre les droits de l’homme notre mission à nous tous.
Communiqué de Presse
Face à l’effondrement de l’Etat Centrafricain, les différents massacres des droits humains, le silence des tributaires du pouvoir public. Le Collectif « Touche pas à ma Constitution » une Association de défense des droits de l’homme constate qu’aujourd’hui, le peuple Centrafricain est loin de retrouver sa dignité, la cohésion sociale, le respect des institutions de la république à cela s’ajoute l’inadmissible climat d’injustice qui caractérise depuis longtemps le fonctionnement des institutions régaliennes.
En revanche, la barbarie humaine reste le point fort de la république et le refus du pouvoir exécutif de démissionner sur la scène politique afin de garantir la stabilité, la paix et l’unité nationale. La victimisation de la population civile par la torture, l’assassinat, la terreur, les viols, les villages brulés, l’augmentation pathétique de la souffrance du peuple centrafricain dépasse le seuil de sa normalité. Depuis plus de 48H, le cortège des morts dans la ville de BAMBARI et sa périphérie ont rendu encore triste le Peuple Centrafricain qui ne sait quoi faire pour assumer sa propre sécurité face aux différents massacres et les multiples violations des droits humains.
L’inexécution du principe non assistance à un peuple en danger, par le Gouvernement Centrafricain est un motif valable pour insister sur la demande de la démission en urgence du Gouvernement que dirige le Premier ministre André NZAPAYEKE auprès de la Communauté Nationale et Internationale. Le Collectif, invite surtout la Communauté Internationale d’user de toute sa force afin de résoudre cette crise.
Le Collectif, dénoncera toutes formes de violations de droits de l’homme et insistera sur la demande de démission de l’équipe Gouvernementale actuelle qui est incapable d’assumer leur responsabilité historique et politique à l’égard du peuple Centrafricain.
Fait à Paris, 27. 06. 2014
Le Coordonateur Général du Collectif,
Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG.
Ampliations
-A Son Excellence Monsieur le Président de la Commission l’Union Européenne,
– A Son Excellence Madame la Présidente de la Commission de l’Union Africaine,
– A Son Excellence Monsieur le Président de la République Française,
– A Son Excellence Madame la Présidente de la Transition en République Centrafricaine.