COMMUNIQUE DE PRESSE DES CONSEILS DE PCCW DANS L’AFFAIRE TELECEL

Publié le 20 octobre 2019 , 4:35
Mis à jour le: 20 octobre 2019 4:35 pm
Maître Crépin Mboli-Goumba, l'un des avocats de la société PCCW
Maître Crépin Mboli-Goumba, l’un des avocats de la société PCCW

 

 

Les Conseils de la société PCCW ont lu avec une immense curiosité intellectuelle le communiqué de presse de la société TELECEL CENTRAFRIQUE S.A., relatif à la condamnation définitive de cette dernière devant la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA).

Ce communiqué a été publié simultanément avec un article paru dans le journal « Le Quotidien de Bangui » (article dans lequel l’auteur s’en est pris vivement à Crépin Mboli-Goumba qui représente la société PCCW), connu par ses collègues pour être un mercenaire de la plume. Ce n’est point une coïncidence, les commanditaires en sont connus et leur bassesse caractéristique de leur âme sans grandeur.

La société PCCW, au capital de 2 milliards de dollars, soit 4 fois le budget de l’Etat Centrafricain, ne saurait être une société « sulfureuse ». Quant aux outrances ad hominem sur ses Conseils, il s’agit d’un manque de professionnalisme qui renvoie à la vie éternelle : la méchanceté est toujours le fruit d’une faiblesse.

Afin de dissiper l’écran de fumée artistique destiné à faire diversion, les Conseils de PCCW rappellent deux choses essentielles ;

1 : La société TELECEL CENTRAFRIQUE SA a été condamnée par la CCJA à payer à la société PCCW la somme de 1 700 000 000 FCFA, sans préjudice des frais et autres dommages-intérêts. Les arrêts de la CCJA étant non susceptibles de recours, TELECEL n’a pas le choix et doit s’acquitter de ses obligations.

2 : L’actionnaire ultra majoritaire de TELECEL s’était engagé à payer la somme de 207 000 dollars par mois, jusqu’à l’apurement de cette créance, c’est-à-dire avant même la procédure judiciaire. A ce jour, rien n’a été fait. La loi ayant prévu les voies d’exécution forcée, la vente forcée des valeurs mobilières (actions) est bel et bien légale. Les incidents d’exécution n’y feront rien. Le recours à  la politique pour espérer entraver l’exécution de cet arrêt expose l’Etat Centrafricain à se faire condamner lourdement par les instances internationales.

PCCW défendra ses intérêts par tous les moyens légaux.

Fait à Bangui, le 18 octobre 2019

 

 

Maître JOSEPH AKEM

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