Centrafrique : un soldat mythomane  au problème psychiatrique propage des menaces fictives sur les réseaux sociaux

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un soldat mythomane  au problème psychiatrique propage des menaces fictives sur les réseaux sociaux

 

Centrafrique : un soldat mythomane au problème psychiatrique propage des menaces fictives sur les réseaux sociaux
Les soldats FACA en position de tirs

 

Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.

 Les réseaux sociaux centrafricains tournent en boucle depuis quelques jours avec les déclarations d’un soldat de l’armée nationale, ancien rebelle, dont l’état mental pose question. Dans un long audio publié sur internet, ce soldat mythomane  raconte une histoire invraisemblable à dormir débout sur une prétendue réunion des chefs rebelles au Soudan.

 

Dans son récit, ce soldat mythomane   déclare que les chefs rebelles Nouradine Adam, Francis Bozizé et Ali Darassa se sont retrouvés à Nyala , au Soudan. Selon lui, lors de cette rencontre, des agents américains et français leur ont donné des équipements de guerre et de l’argent. À l’en croire, après cette distribution, les chefs rebelles seraient repartis dans leurs zones respectives pour remettre ce matériel à leurs combattants sur le terrain.

 

Le soldat mythomane  décrit ensuite des plans d’attaques sur plusieurs axes routiers du pays. Il cite particulièrement les routes Bambari-Bokolobo, Sibut-Grimari et les environs de Kaga-Bandoro. Dans son récit, il établit un lien direct avec les événements tragiques survenus récemment entre Ippy et Bria, où dix conducteurs de taxi-moto ont perdu la vie. Il attribue ces meurtres aux hommes du chef rebelle Mahamat Saleh.

 

Les déclarations du soldat mythomane   deviennent plus extravagantes quand il affirme que de nombreux rebelles, y compris leurs chefs, sont déjà infiltrés dans Bangui. Il demande aux autorités d’augmenter les contrôles à l’ONAF, principal terminal de transport routier, ainsi qu’à l’aéroport international et dans tous les quartiers de la capitale. Toutes ces affirmations ne reposent sur aucune preuve tangible, mais plutôt de la mythomanie.

 

Le moment choisi pour ces déclarations interpelle. Chaque année, à la même période, des histoires similaires apparaissent dans le pays. Deux explications possibles émergent : soit cet homme cherche des avantages personnels, notamment auprès des mercenaires russes du groupe Wagner, soit il cherche à avoir de grades auprès de ses chefs.

 

Le caractère douteux de ces “informations confidentielles” apparaît plus nettement quand l’individu jure “sur la tombe de ses ancêtres” son soutien total au président Touadéra jusqu’à sa mort. Cette démonstration excessive de loyauté montre la nature peu fiable de son intervention. Dans sa logique, aider le gouvernement signifierait répandre des histoires non vérifiées.

 

Le soldat mythomane  prétend tenir ses informations de ses anciens contacts au sein des groupes rebelles. Il se présente comme un lanceur d’alerte voulant prévenir les autorités d’un danger imminent. Il appelle même les soldats des FACA à redoubler de vigilance car selon lui, les rebelles préparent “un grand coup”.

 

Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte particulier : les massacres entre Ippy et Bria restent dans les mémoires, et l’homme les utilise pour donner du crédit à son histoire fantomatique. Il prétend savoir que ces actes ont été commis par les hommes de Mahamat Saleh, sans apporter la moindre preuve de ses accusations.

 

L’homme va plus loin en affirmant qu’un chasseur lui aurait confirmé ces informations, ajoutant une couche supplémentaire à son récit déjà peu crédible. Il multiplie les avertissements aux soldats FACA, parlant d’un “grand coup” en préparation, sans jamais préciser la nature exacte de cette menace.

 

Le timing de ces audios coïncide avec la saison où traditionnellement circulent des rumeurs d’attaques et de complots en Centrafrique. Cette régularité dans l’apparition de tels récits pose question sur leur origine et leurs véritables objectifs.

 

L’homme termine ses interventions par des déclarations grandiloquentes de fidélité au président Touadéra, jurant de le soutenir jusqu’à sa mort. Cette manière d’agir, cette façon de se présenter comme un sauveur détenant des informations cruciales, ressemble aux techniques classiques de manipulation de l’opinion.

 

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