Centrafrique : un des otages de Tiringoulou est gravement malade  

Un des otages de Tiringoulou est-il gravement malade?  

 

Bangui (République centrafricaine) – Selon le tristement célèbre chef d’état-major du parti pour le rassemblement centrafricain, auteur présumé de la prise d’otage des trois agents des travaux publics à Ndiffa il y’a près de deux mois, l’un des trois captifs serait gravement malade. Tandis que les autres otages se sont plaints  de diarrhée et  d’un épuisement lié à leur fréquent déplacement dans le nord-est de la République centrafricaine.

le chef d’État major du PRNC l’autoproclamé général Mohamed Ali alias B13
le chef d’État major du PRNC l’autoproclamé général Mohamed Ali alias B13

 

Rédigé par Moïse Banafio

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mercredi 28 décembre 2022

 

Un des otages de Tiringoulou est gravement malade

 

La nouvelle vient de tomber ce mardi 27 décembre 2022 dans la soirée, alors que les membres de la délégation qui était partie à la rencontre des ravisseurs à Tiringoulou la semaine dernière vient de rentrer hier mardi à Bangui.

Selon cette délégation, il est difficile de rencontrer les ravisseurs en personne.  Ils ont refusé toute discussion à condition de satisfaire à leur exigence qui est celle de libérer le général Azor et trois de ses amis qui sont actuellement en détention dans une prison à Bangui, et le versement d’une somme de 60 millions de francs CFA à titre de droits de gardiennage des otages.

 

Concernant la nouvelle de la santé de l’un des otages, l’état-major du parti pour le rassemblement centrafricain a expliqué qu’il souffre de diarrhée et de vomissement.  D’après monsieur B13, cet otage serait un citoyen camerounais. Et c’est la première fois qu’on a des informations de ce genre sur les otages. Mais concernant les deux autres, B13 a indiqué qu’ils se sont plaints  de maux de tête, de diarrhée et  d’un épuisement lié à leur fréquent déplacement dans la forêt de Ndjiffa.

En outre, les otages auraient demandé à la Minusca de faire la pression sur les autorités centrafricaines pour qu’elles donnent suite aux revendications du groupe rebelle : la libération des quatre présumés rebelles emprisonnés à Bangui et le versement d’une somme de 60 millions de francs CFA.

Les rebelles ont indiqué qu’ils n’accepteront pas le versement d’une rançon. Ce n’est pas leur objectif, et ce n’est pas dans leur intérêt.

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