Centrafrique : soldats FACA admis à la retraite, la bourde de l’État-major qui pourrait coûter cher à l’État.

Publié le 28 juin 2018 , 4:54
Mis à jour le: 28 juin 2018 4:54 pm
Des civils applaudissent un soldats FACA à Obo. AFP photo.

 

 

Centrafrique :   soldats FACA admis à la retraite, la bourde de l’État-major qui pourrait coûter cher à l’État.

 

 

Bangui, 29 juin 2018 (CNC) /

Admis à la retraite depuis le début d’année 2018, certains soldats et officiers de l’armée nationale, actuellement déployés sur le terrain, pourraient, juridiquement parlant, facturer par jour leur service à l’État s’ils se trouvent encore en mission au-delà du délai prévu par la loi.

 

En effet, selon nos informations, une dizaine des soldats FACA déployés en province, notamment à Amdafoc, Obo et ailleurs, sont depuis mars 2018 admis à la retraite et se trouvent jusqu’à ce jour sur le lieu de leur mission alors que le delai libérable prévu par la loi expire depuis le mois de main dernier.

Contacté par CNC, un avocat du barreau centrafricain pointe du doigt le gouvernement et l’État-major dans ce qu’il qualifie de « bourde monumentale ». Pour lui, l’État centrafricain pourrait payer à chaque soldat retraité encore en mission   une importante somme d’argent à titre de frais de consultation si la justice est saisie par les intéressés.

Joint au téléphone, l’un des FACA mis à la retraite en début d’année et qui se trouve actuellement au nord du pays se dit vraiment outré par l’attitude de leurs chefs qui ne se soucient guerre de leur situation, d’autant plus que leur famille se trouve à Bangui sans aucun moyen financier pour leur subsistance.

Selon lui, ils sont actuellement largement en retard dans le suivi de leur dossier de retraite au ministère alors que leurs collègues sur la même liste qu’eux avancent déjà.

Au ministère de la Défense, comme à l’État-major, nous avons tenté en vain de les joindre et  nos nombreux appels sont restés sans suite au moment où nous rédigeons cet article.

En attendant la suite, nous reviendrons sur cette affaire la semaine prochaine avec plus de détails.

 

Un texte de : Anselme Mbata, Cnc.

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