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Centrafrique : Rentrée parlementaire dans l’indignité absolue

Le Président de l'assemblée nationale centrafricaine Moussa Laurent Gon-Baba. CopyrightDR
Le Président de l’assemblée nationale centrafricaine Moussa Laurent Gon-Baba. CopyrightDR

 

Bangui, République centrafricaine, lundi, 8 mai 2021, 03:40:56 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Les députés de la 7e législature prennent fonction ce jour. Un début de mandat marqué d’ores et déjà par un scandale qui ne dit pas son nom. Les maux de tous les jours et le quotidien des législateurs que sont l’indignité et la corruption.

1-L’indignité

Qui peut imaginer que les élus fraichement élus et les anciens réélus ne peuvent pas avoir leurs attribues distinctifs, macaron, fanion, sacs et autres biens dont le législateurs a besoin et qui naturellement l’Etat devrait leur conférer. A la surprise nationale, l’histoire se répète et les bêtises de la transition qui porte l’emprunte de Davy Yama a encore une fois guidée les pas de Laurent Ngon Baba pourtant une autorité morale. Triste et très triste.

Il faut absolument un audit de la gestion de la 6e législature du Dieudonné Ngon-Baba (Nzapa-Mou-Na Mbi) qui excelle dans les détournements et qui peine à faire un bilan elogieux de son passage à la tête de l’Assemblée. Celui qui est capable de tout donner à Touadera même sa foi et à même de trahir ses valeurs islamiques pour plaire à celui qui l’a placé au seuil de ses rêves.

Tout ça pour ça, Dieudonné Laurent Ngon Baba a prouvé de quoi il est capable en mettant en place une stratégie de détournement avec Gina Sanzé pour détourner les subsides que l’Etat a donné pour créer les conditions décentes de sièges pour les députés de la 7e législatures. Eh! Et si la honte pouvait tuer.

 

Où se trouve la Haute Autorité de la Bonne Gouvernance ?

La Cour des Comptes qui par des visés politiques avaient inquiété Meckassoua ne sentent t’elles pas l’odeur du parfum de scandale à l’Assemblée nationale et dans les institutions de la République ? Une crise morale s’enracine dans ce pays désormais et à l’actif de Faustin Archange Touadera qui chante urbi orbi la rupture et sa fameuse ligne rouge de Damara.

Il en sait bien parce qu’il était le député de Damara quand la ligne rouge a été franchie. Par conséquent, il offre à son peuple un marché de dupe en parlant de la ligne rouge. Pauvre RCA et pathétiques dirigeants.

La corruption

Faustin Archange Touadera et son régime sont la partie visible de la corruption. Simplice Mathieu Sarandji et Arthur Piri, deux grands Croix dans l’ordre de la corruption en Centrafrique ont très vite mis en place la machine de débauchage des élus à coup de CFA sortie tout droit du trésor public pour l’achat de conscience des députés KNK et URCA.

Un crime prévu et puni, mais comme Eric Didier Tambo est le procureur général parental et donc dans le basket de Sarandji, ce dernier fertile en déclaration hasardeuse ne peut en aucun cas inquiéter ses parents corrompus et malveillants. Les poisons de l’administrations parlementaires sont devant les objectifs qu’ils ont atteint grâce à l’appui de la sœur Darlan et du frère unis Barthelemy Mathias Morouba.

La république décent en enfer avec le mépris.

On se demande si Firmin Ngrebada va siéger. Plusieurs membres de son gouvernement sont aussi élus, mais il n’a pas démissionner, une corruption morale alors que les textes en vigueur en Centrafrique interdisent le cumul de mandat. Mais comme avec les russes, les textes n’ont pas droit de citer Ngrebada, Sarandji et Touadera peuvent faire du pays ce qu’ils veulent. Vive le pays de Boganda.

Par Yémbinalé

Journaliste rédacteur

— Alain Nzilo

Directeur de Publication
Corbeau News Centrafrique (CNC).

Tel / WhatsApp : +1 438 923 5892

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