Centrafrique: pour le Pr. Gaston Nguerekata, la situation actuelle n’est pas favorable au maintien en poste de la Présidente Catherine Samba-Panza

Publié le 11 octobre 2014 , 9:49
Mis à jour le: 11 octobre 2014 9:53 pm

CNC  /  RJDH

Caricature de Samba-Panza 2

 

Le professeur Gaston Nguerekata,, président fondateur du Parti pour la Renaissance Centrafricaine (PARC), pense que le départ de la présidente de transition peut créer les conditions d’une sortie de crise. Il l’a indiqué lors d’une interview accordée ce samedi au RJDH, à son domicile de Bangui.

Pour le président du Parti pour la renaissance centrafricaine (PARC), la situation actuelle appelle au départ de la cheffe de l’Etat de transition « personnellement, je n’ai jamais été pour la démission de
Mme Catherine Samba-Panza, mais la situation actuelle n’est pas favorable à son maintien en poste. Elle n’écoute personne et personne ne l’écoute. Les milices, les travailleurs ainsi que la communauté internationale ne la digèrent plus, je crois que c’est à elle de prendre la décision qui s’impose aujourd’hui. Sa démission est visiblement l’une des solutions de la sortie de crise actuelle ».

La situation actuelle du pays, selon le président fondateur du PARC, nécessite par ailleurs une synergie nationale. Il a appelé les autorités à donner le ton, car « au moment où nous parlons, je constate que le pouvoir est vacant. Il faut que les autorités se remettent en cause et prennent leur responsabilité en créant les conditions qu’il faut pour un retour à la normale à Bangui et dans les villes où ces derniers jours, la situation s’est dégradée » a-t-il noté.

Le président fondateur du PARC a aussi appelé à la tenue rapide des élections pour éviter la prolongation de la transition, car, selon lui, « l’objectif essentiel aujourd’hui est d’aller vers les élections. Il suffit d’avoir une personnalité consciente de cette mission pour que dans les six prochains mois, les élections soient organisées afin de donner la chance à ce pays de sortir de cette crise qui n’a que trop durée.»

Le président fondateur du PARC réagit quatre jours après les débuts du regain de violence qui a paralysé la ville de Bangui.

Par: Sylvestre Sokambi

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