CENTRAFRIQUE: POURQUOI LE MINISTRE DES MINES MALIBANGAR A T-IL ETE LIMOGE?

Publié le 16 juillet 2014 , 8:54
Mis à jour le: 16 juillet 2014 8:54 am

Décret N°14.232, du 14 juillet 2014, rapportant partiellement les dispositions du Décret N° 14.012 du 27 janvier 2014 portant nomination ou confirmation des membres du gouvernement de transition. Les dispositions du Décret N° 14.012 du 27 janvier 2014 portant nomination ou confirmation des membres du gouvernement de transition sont partiellement rapportées en ce qui concerne exclusivement Olivier Malibangar, ministre des Mines, de l’Energie et de l’hydraulique.

Les fonctions du ministre des Mines, de l’Energie et de l’hydraulique sont assurées par le Premier ministre chef du gouvernement de transition. (Radio nationale/TVCA).

Le technocrate Olivier Malibangar était l’une des satisfactions de l’opinion centrafricaine qui avait vu pour la première fois depuis ces dernières décennies un haut fonctionnaire de ce département nommé ministre.

Les deux derniers ministres des mines Sylvain Ndoutingaï et Gontrand Djono Haba sont respectivement les neveux des présidents sanguinaires Bozizé et Djotodia, qui ont plongé la RCA dans le gouffre.

On reprocherait au technocrate sa lenteur dans le traitement du dossier du processus de Kimberley en ce qui concerne les diamants et par ailleurs des malversations seraient aussi constatées au niveau de son  département sans plus de précisions.

Si la rédaction de Centrafrique Libre n’a pas pu joindre le PM pour connaître les motifs de cette éviction, des informations non encore confirmées font également état de ce que Malébangar était l’ennemi d’un certain Bianza, conseiller de la présidente Samba-panza en matière des mines.

Ce dernier, haut fonctionnaire de cette maison, aurait reproché à la présidente d’avoir nommé un intrus à la tête de ce juteux département à l’origine des problèmes qui continuent de saper la souveraineté de la RCA, nous précise la même source. Le ministère des mines en Centrafrique est devenu ces derniers temps le jardin secret des chefs d’État centrafricains.(Affaire à suivre)

Wilfried Maurice SEBIRO

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