Centrafrique : nouvelle exaction des mercenaires russes dans la préfecture de l’Ouham

Publié le 18 octobre 2021 , 1:20
Mis à jour le: 18 octobre 2021 1:17 am

 

Bangui, République centrafricaine, lundi, 18 octobre 2021, 02:16:53 ( Corbeaunews-Centrafrique ). C’est la première violation officielle de cessez-le-feu unilatéral décrété par le chef de l’État Faustin Archange Touadera sur l’ensemble du territoire par les mercenaires russes de la société Wagner. Ils ont attaqué et pillé plusieurs villages  dans l’ouest de la ville de Bossangoa, mais aussi  tuer deux individus.

Un convoi des mercenaires Syriens de la société Wagner direction Bossangoa
Un convoi des mercenaires de Wagner

 

Le samedi 16 octobre 2021, au lendemain de la proclamation de cessez-le-feu unilatéral par le chef de l’État Faustin Archange Touadera, vers 15 heures, dans la localité de Bossangoa, plus précisement au village Kpondigmon, situé à dix-huit kilomètres sur l’axe Benzambé, les mercenaires de la société Wagner, à bord  des motos et des véhicules,  ont débarqué   dans ce village armes à la main. Ils ont procédé à la destruction et au pillage  des greniers, vol de bétail jusqu’à l’entrée de la commune de Benzambé, située à une quarantaine de kilomètres de Bossangoa, occasionnant la fuite générale de la population.  Mais sur place à Benzambé, ils ont pillé le poste de santé et voler les panneaux solaires qui alimentent le frigo avant de tuer quatre personnes sur la route de Yrouba, et ils on pris également une sommes de 2000000 de francs CFA sur une personne. On ignore les raisons de cet acte criminel, mais comme souvent chez les hommes de Wagner en Centrafrique, on peut tuer simplement pour se faire plaisir, et voler pour résister.

Alors, la question que tout le monde se pose est de savoir si réellement que le chef de l’État, avant de prendre sa décision de suspendre toutes opérations militaires sur l’ensemble du territoire national,  informe-t-il ses alliés mercenaires de Wagner ? N’oubliant pas que ces paramilitaires  n’obéissent qu’à leur propre chef hiérarchique russe. Et donc la décision du chef de l’État ne pourrait pas les concerner. D’ailleurs, ils ont tous les arguments possibles pour se défendre de leurs exactions.

 

Par Arsène Féimonazoui

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

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