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Elle recommande aussi de consacrer 2015 à l’organisation des élections.
La mission éclair, dépêchée à Bangui par Denis Sassou Nguesso, Médiateur international dans la crise centrafricaine a pris fin samedi, après avoir rencontré la présidente de la transition, le président du Conseil national de transition (CNT) et le premier ministre centrafricains et recommandé notamment d’accélérer le processus de transition.
« De la réponse que nous avons eue, nous pensons qu’elles sont à la hauteur de ce que nous attendions. » a déclaré en substance, Basile Ikouebe, ministre congolais des affaires étrangère, envoyé spécial de Denis Sassou Nguesso,Président du Congo Brazzaville et médiateur international dans la crise centrafricaine.
Cette mission d’urgence intervient une semaine après la flambée de violence qui a marqué les deux dernières semaines à Bangui, la capitale de la Centrafrique et qui a fait plusieurs morts dont un Casque Bleu.
« Nous avons demandé aux autorités de la transition de travailler de manière apaisée, inclusive et consensuelle au tour de l’essentiel. », a déclaré Ikouebe.
Il a par ailleurs reconnu que depuis la signature, le 23 juillet dernier à Brazzaville de l’accord de cessation des hostilités entre les principaux acteurs de la crise centrafricaine, la transition avance à reculons.
Selon Ikouebe, la mission a transmis à la présidente Catherine Samba Panza , au président du Conseil National de transition, Alexandre N’Guendet et au premier ministre Mahamat Kammoun les recommandations de Nguesso qui mettent en exergue la nécessité de sécuriser Bangui, accélérer le processus de transition, ouvrir le dialogue politique et consacrer l’année 2015 aux élections.
La capitale centrafricaine Bangui a renoué depuis le 7 octobre avec les violences intercommunautaires qui opposent chrétiens et musulmans du pays par milices interposées.Ces violences ont mis fin à quelques mois de stabilité relative durant lesquels un cessez-le-feu a été signé entre les milices belligérantes et un nouveau gouvernement a été formé avec à sa tête, pour la première fois dans l’histoire du pays, un premier ministre musulman.
Par: Sylvestre Krock