Centrafrique : l’ONU réclame la libération du Ministre Armel SAYO enlevé dimanche par les Anti-Balaka

Publié le 26 janvier 2015 , 3:14
Mis à jour le: 26 janvier 2015 3:14 pm

LE MINISTRE DE LA JEUNESSE ARMEL SAYO

 

L’ONU réclame la libération du Ministre Armel SAYO enlevé dimanche par les Anti-Balaka

 

USA – Corbeau News Centrafrique: 26-01-2015.

 

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) s’est déclaré indignée par l’enlèvement dimanche 25 janvier du Ministre centrafricain de la jeunesse et des sports, Armel Sayo.

« La MINUSCA condamne fermement cet enlèvement qui survient après plusieurs actes de même nature au cours de la semaine écoulée. Elle exige la libération immédiate et sans conditions du ministre et la fin de telles pratiques criminelles qui sapent les efforts destinés à restaurer l’autorité de l’Etat, faciliter la réconciliation nationale et le retour de la paix », a déclaré la Mission dans un communiqué de presse.

La Mission a ajouté qu’en soutien aux autorités nationales, elle mettait en œuvre tous les moyens que lui donne son mandat « pour trouver une issue heureuse à ce grave incident et pour éviter la répétition de tels actes intolérables ».

Ce weekend, la MINUSCA s’était réjouie de l’annonce vendredi de la libération d’une travailleuse humanitaire française et d’un religieux centrafricain qui avaient été enlevés.

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine et Chef de la MINUSCA, Babacar Gaye, a exhorté les groupes armés à sortir de la spirale de violence inutile et à s’insérer résolument dans le cadre des consultations en vue de leur participation au Forum de Bangui destiné à créer les conditions d’une paix durable en République centrafricaine.

De son côté, la Coordonnatrice humanitaire principale pour le pays, Claire Bourgeois, a appelé à mieux protéger les communautés déplacées après avoir visité vendredi Batangafo, où se trouvent plus de 30.000 déplacés. Elle a estimé que des mesures urgentes étaient nécessaires pour protéger les civils qui risquent d’être attaqués, notamment dans l’ouest.

 

 

ONU

Aucun article à afficher