Centrafrique : Les femmes survivantes de conflits armés veulent leur inclusion dans le processus du RCPCA

Publié le 9 mars 2019 , 6:38
Mis à jour le: 9 mars 2019 8:10 pm

 

 

 

Bangui (CNC) – En prélude à la journée internationale des femmes célébrée le 08 mars de chaque année, le Mouvement des survivantes de Centrafrique (MOSUCA) a organisé ce mercredi 06 mars 2019 au stade 20.000places un atelier de sensibilisation au tour du thème « l’inclusion des survivantes des conflits armés dans le processus du RCPCA.

 

Plusieurs femmes venues des différents arrondissements de Bangui, victimes des violences sexuelles des groupes armés des crises militaropolitiques qu’a connue la Centrafrique depuis 2002 jusqu’à ce jour, ont pris part à un atelier de sensibilisation en présence des femmes juristes et le Représentant de ministre des Affaires sociales et l’action humanitaire.

L’objectif de cet atelier est de sensibiliser les femmes survivantes de conflits armés pour que celles-ci puissent s’impliquer davantage dans le plan national de consolidation de la paix et le relèvement national en République centrafricaine.

Plusieurs préoccupations en faveur des femmes survivantes des violences sexuelles étaient au centre de cet atelier, les questions d’implication des femmes dans les grandes décisions politiques et autres.

La coordonnatrice de MOSUCA, Monique Naly explique davantage l’importance de cet atelier « Nous sommes réunies ici pour parler de l’implication des femmes survivantes des conflits dans le processus du relèvement de Centrafrique, et je profite de cette occasion pour lancer un vibrant appel à toutes les femmes en leur encourageant de garder l’espoir. Certes, nous arriverons un jour à remporter ce combat qui est totalement en faveur des femmes », a indiqué la coordonnatrice de MOSUCA

quant à la Secrétaire générale de ladite organisation Madame Bernadette SAYO, elle interpelle le gouvernement à être reconnaissant envers les femmes survivantes de violences sexuelles au moment de conflits et cette dernière souhaiterait que ces femmes soient inclues dans les prises de grandes décisions politiques.

À toutes ces préoccupations avancées par les femmes, Jean Claude Beleka, Chargé de mission au ministère des Affaires sociales et l’action humanitaire encourage es femmes à ne pas baisser les bras jusqu’à avoir gain de cause. Ce dernier poursuit en rassurant que «  le gouvernement et les partenaires sont en train de mobiliser un fonds en faveur de ces femmes victimes des violences sexuelles ».

 

 

Ulrich Mamenleya

 

 

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