Centrafrique: les Ex-séléka cantonnés à Bangui ont menacé d’attaquer les Institutions de l’État.

Publié le 11 novembre 2014 , 10:07
Mis à jour le: 11 novembre 2014 10:07 pm

les Combattant de l'Ex-séléka

Bangui (RCA), Corbeau News Centrafrique (CNC): 12-11-2014. Agacés, abandonnés à leur triste sort et forcés de déguerpir, ils se disent prêts à mourir en martyr si le gouvernement de la transition centrafricaine continue de les rapatrier par la force dans les arrières pays, à leurs régions d’origine. Ils, ce sont les éléments rebelles de l’ex coalition seleka cantonnés dans les trois camps de cantonnement à Bangui qui ont menacé, ce 11 novembre 2014, de s’attaquer à toutes les institutions de l’État les entourant.
Armés de Mitrailleuses, de Kalachnikov et de grenades, les ex combattants séléka basés au camps de Régiment de Défense opérationnelle du Territoire (RDOT), au Camp Beal et ceux basés au Bataillon de Soutien et de Service (BSS) tous réunis au Camp BEAL veulent faire entendre leur voix. Ces ex séléka se disent qu’ils ont en marre de leur calvaire oublié par les autorités de la transition et la Communauté internationale. Prêts à mourir en martyr, ils ont revendiqué un cantonnement digne de nom, un traitement approprié et le Désarmement, Démobilisation, Rapatriement et la Réinsertion ( DDRR).
Selon les informations dont nous disposons, l’Organisation internationale  pour les Migrations (OIM) veut coûet que coûte procéder au rapatriement forcé des éléments rebelles de l’ex séléka dans leurs localités respectives. Chose que ces derniers ne voient pas de bon oeil. Ils ont estimé que cette politique est de nature à les livrer à leurs ennemis. Les insurgés n’ont pas caché leur amertume vis-à-vis de gouvernement de transition et de la force française de l’Opération Sangaris accusés de n’avoir pas respecté le processus de DDRR.
Une situation qui a mis en danger la vie de la population civile dans le parage du Camp BEAL, au Centre- nord de Bangui. Le personnel soignant de l’Hôpital communautaire de Bangui, proche du Camp Beal, se disent inquiets de la grogne de ces hommes armés qui ont menacé d’attaquer les institutions étatiques aux alentours.
©CNC /  Bangui /  Eric NGABA.

Aucun article à afficher