samedi, novembre 16, 2024
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Centrafrique : les dissidents vautours du MLPC faction Mazette tentent de reprendre leur envol.

 

Jackson Mazette au dernier anniversaire du MLPC qu'il a organisé, illustrant l'article sur les dissidents vautours du MLPC faction Mazette tentent de reprendre leur envol.
Jackson Mazette au dernier anniversaire du MLPC qu’il a organisé

 

 

Bangui, CNC. À l’approche des élections locales et municipales prévues en avril 2025, les dissidents vautours du MLPC   (Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain)  tentent de faire parler d’eux. Jacquesson Mazette, se présentant comme “membre fondateur” du parti MLPC, vient d’annoncer la création d’un “bureau politique provisoire” dont il s’est autoproclamé conseiller juridique.

 

Un coup d’éclat sans substance des dissidents vautours du MLPC.

 

Cette initiative, qualifiée de “comédie” par de nombreux observateurs centrafricains, ne représente en rien la réalité du MLPC. Le parti historique de l’opposition centrafricaine reste intact et populaire dans le pays, conservant sa structure et ses membres légitimes.

 

“Ce pseudo-bureau n’a rien à voir avec le véritable MLPC. Il s’agit d’une manœuvre grossière orchestrée par quelques individus en quête d’argent, bien évidemment les dissidents vautours du MLPC qui ont faim “, affirme un cadre du parti sous couvert d’anonymat.

 

La composition de ce “bureau provisoire” laisse perplexe. Mazette s’est entouré de proches, plaçant notamment son fils au poste de secrétaire général. Plus surprenant encore, son propre gardien a été promu un haut responsable des activités de son mouvement.

 

Des motivations purement financières des dissidents vautours du MLPC.

 

Pour les observateurs avertis, les motivations de ces dissidents vautours du MLPC c sont évidentes : obtenir des financements du pouvoir en place. “Ils espèrent attirer l’attention du président Touadera et de son parti, le MCU, pour recevoir de l’argent en vue des prochaines élections”, analyse un expert de la vie politique centrafricaine.

 

Cette stratégie n’est pas nouvelle. Un mois plus tôt, une autre faction marginale menée par Koyambonou avait annoncé son retrait de l’Union des Forces Démocratiques de l’opposition (UFDO), une structure créée par le pouvoir pour donner l’illusion d’un dialogue avec l’opposition.

 

Le MLPC reste solide, malgré les actions des dissidents vautours du MLPC.

 

Contrairement aux apparences, le MLPC n’est nullement fragilisé par ces manœuvres. Le parti, fondé en 1979, conserve sa base militante et sa crédibilité politique.

 

“Le MLPC officiel reste soudé, malgré les tentatives du pouvoir de le déstabiliser“, assure un militant de longue date du MLPC. “Ces dissidents n’ont aucune légitimité. Leur départ n’a même pas entraîné de problèmes au sein du MLPC, preuve qu’ils n’avaient aucune base solide au sein du parti”.

 

Des parcours atypiques.

 

L’examen des profils des membres de ce “bureau provisoire” prête à sourire. Jacquesson Mazette, instituteur retraité, s’est soudainement autoproclamé juriste pour occuper le poste de conseiller juridique de sa propre faction.

 

Son fils, sans expérience politique connue, hérite du poste stratégique de secrétaire général. Quant au gardien du siège du parti, il se retrouve propulsé “membre influent” tout en conservant ses fonctions initiales du gardien du siège.

 

“Ça fait rire plus d’un”, commente ironiquement un responsable local du MLPC. “Ces gens n’ont aucune crédibilité politique. Ils récupèrent des noms fictifs pour garnir leur bureau et essayer d’impressionner le pouvoir.”

 

Une stratégie vouée à l’échec.

 

Malgré leurs efforts, ces dissidents ne parviennent pas à ébranler le MLPC. Leurs tentatives de passer par la justice ou d’obtenir une reconnaissance officielle ont toutes échoué.

 

“Le pouvoir tente par tous les moyens de déstabiliser les partis historiques comme le MLPC”, analyse un diplomate en poste à Bangui. “Mais ces manœuvres grossières ne trompent personne.”

 

L’approche des élections locales et municipales de 2025 constituera un test pour l’opposition centrafricaine. Le MLPC, fort de sa base militante et de sa crédibilité intacte, entend bien y jouer un rôle de premier plan.

 

Rappel : Le cas troublant de Jacquesson Mazette.

 

Il convient de rappeler que Jacquesson Mazette, ancien deuxième vice-président du MLPC, a récemment été admis à l’Hôpital Psychiatrique de Bangui suite à une grave dépression. Ses accusations délirantes contre le président Touadera et son comportement erratique ont mis en lumière les défis complexes auxquels sont confrontés certains acteurs politiques en Centrafrique.

 

Cette situation souligne l’importance d’une prise en charge appropriée de la santé mentale dans le pays. Elle rappelle également la nécessité de faire preuve de compassion et d’empathie envers ceux qui luttent contre des troubles psychiques, y compris dans la sphère politique.

 

 

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