Centrafrique : les différents organes du parti CNCA-PDD dénoncent LA MANIPULATION DE CERTAINS CACIQUES DU POUVOIR

Publié le 4 juillet 2022 , 8:03
Mis à jour le: 4 juillet 2022 3:15 pm

 

DÉCLARATION COMMUNE  DES DIFFÉRENTS ORGANES DU CNCA-PDD POUR DÉNONCER LA MANIPULATION DE CERTAINS CACIQUES DU POUVOIR DE BANGUI EN MANQUE D’ARGUMENTS POLITIQUES DANS LE BUT DE DÉTRUIRE NOTRE FORMATION POLITIQUE

 

 

Dans un communiqué de presse , publié le 02 juin 2022 le Comité Exécutif du CNCA-PDD dénonçait la circulation sur les réseaux sociaux d’un faux document portant  une mauvaise entête, un faux logo, un sceau sans valeur de fabrication artisanale de notre formation politique et l’estampille du désormais ancienne Secrétaire National à l’Organisation des Femmes .

Après enquête approfondie, nous pouvons conclure que cette approche, cette manipulation et cette méthode à haut risque de détruire le CNCA-PDD,  ternir et bloqué notre noble combat démocratique est sans doute le fait des certains caciques du pouvoir de Bangui.

 

Les membres du Conseil National (CN), du Comité Exécutif (CE) et du Commission Nationale d’Évaluation (CNE) du Parti réunis en visioconférence ce lundi 4 juillet 2022  ont décidé d’attirer l’attention de la Communauté nationale ( le peuple centrafricain et sa justice,la société civile,les confessions religieuses ainsi que les partis politiques de l’opposition démocratique) et de la Communauté Internationale (les Nations Unies, l’Union Européenne, le Président en exercice de l’Union Africaine, le Président de la Commission de l’Union Africaine,la Conférence de l’Union Africaine, le Parlement Panafricain, la Cour de justice de l’Union Africaine,le Conseil économique, social et culturel de l’Union Africaine, la CEEAC et ses pays membres, la CEMAC et ses pays membres, les Ambassadeurs et institutions accrédités en Centrafrique), toutes les Nations démocratiques et civilisées, la FIDH et la presse nationale et internationale, sur la dérive autoritaire du régime de Bangui et un risque d’embrasement sans pareil de notre Nation commune.

 

En effet le Congrès National Centrafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement (CNCA-PDD) est créé par son fondateur Monsieur Ferdinand MBOKOTO MADJI le 17 octobre 2018.

Son existence légale et constitutionnelle est basée sur :

– La Constitution de la République Centrafricaine du 30 mars 2016;

– L’ordonnance N°05/007 du 02 juin 2005, relative aux Partis Politiques et au statut de l’opposition en République Centrafricaine;

– Le Décret N°16/0218 du 30 mars 2016, portant promulgation de la constitution ;

– Le Décret N°19/056 du 25 février 2019, portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

– Le Décret N°16/0218 du 30 mars 2016, portant promulgation de la constitution ;

– Le Décret N°19/072 du 22 mars 2019, portant nomination ou confirmation des Membres du Gouvernement et ses modificatifs subséquents ;

– Le Décret N°18/0173 du 12 juillet 2018, portant organisation et fonctionnement du Ministère de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local et fixant les attributions du Ministre ;

– Le Décret N°16/0218 du 30 mars 2016, portant promulgation de la constitution ;

– Le Récépissé N°010/MATD/DIRCAB/DGAT/DAPCA/SAP du 22 août 2019 relatif à la Déclaration le 09 août 2019 d’un Parti Politique ayant pour dénomination Congrès National Centrafricain pour la paix, la Démocratie et le Développement (CNCA-PDD);

– La Décision N°004/MATD/DIRCAB/DGAT/DAPCA/SAP du 18 août 2020, portant Agrément du Parti Politique le CNCA-PDD.

Comme à l’accoutumée et malgré toutes les lois et décisions citées ci-haut, certaines personnes occupant des hautes fonctions de l’État, partisans de la ligne radicale, apôtres du désordre sont en train de tout faire pour détruire notre formation politique.

Le seul péché que nous avons commis est non seulement de ne pas être du côté du régime en place mais aussi d’apporter des critiques acerbes et justifiées à l’endroit du gouvernement.

Mais par sa méthode à la soviétique, le régime en place ne parviendra pas à réduire au silence notre formation politique qui représente avec tous les partis politiques de l’opposition démocratique ainsi que les organisations de la société civile, un espoir pour toutes les victimes de violations des droits humains dans notre pays en dénonçant  les abus, violations et exactions.

Et  ils ne sont pas sans ignorer les rôles des Partis Politiques dans un pays civilisé.

 

C’est pourquoi nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que dans l’organigramme du CNCA-PDD, il n’existe nulle part un poste de Vice-présidente.

Et selon les articles 19 des statuts et 24 du règlement intérieur qui sont en ligne sur www.cnca-pdd.com: ” en cas de vacance de poste du Président National du Parti , l’intérim est assuré par le Secrétaire Général National”.

 

En outre à l’exception de dame Natacha Gladys Akani, désormais ex- secrétaire nationale à l’organisation des femmes, ces personnes membres ou sympathisants du Parti au pouvoir (MCU) qui s’agitent dans l’ombre ne font pas pas partie des 70 membres du Conseil National, ni des 37 membres du Comité Exécutif, ni même des 07 membres de la Commission Nationale d’Evaluation et ne détiennent aucunement la carte de membre biométrique du CNCA-PDD.

D’ailleurs, l’article 40 du statut est clair : ” L’adhésion au CNCA-PDD donne droit à la délivrance d’une carte de membre. Nul ne peut être membre de deux Partis politiques à la fois”.

Aussi, il faut noter qu’un Accord Politique n’est pas une fusion.

 

Ainsi, conformément aux articles 12, 19, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 31, 32,33, 40, 41, 42, 43, 44, 56, 57, 59 et 61 du Règlement Intérieur du CNCA-PDD, mademoiselle Akani Natacha Gladys précédemment Secrétaire Nationale à l’Organisation des Femmes est exclue définitivement de toutes les instances du Parti pour fautes lourdes (non respect des directives du Parti, pratiques discriminatoire, communautariste et tribaliste), faux et usage de faux.

Le Conseil National ainsi que le Comité Exécutif lui interdisent de n’utiliser rien qui concerne le Parti au risque de poursuites judiciaires auprès de la justice centrafricaine ou à l’international.

En outre, nous demandons aux autorités en place de cesser leur politique qui consiste à détruire les autres formations politiques qui n’épousent pas leurs idéologies mortifères, sans quoi leur agissement ne pourra être considéré comme un soutien volontaire à cette imposture scandaleuse.

 

Nous appelons les autorités à respecter et à garantir l’intégrité physique de l’ensemble de l’équipe du CNCA-PDD;

Demandons au pouvoir en place à respecter et à garantir l’intégrité physique de l’ensemble de ses sympathisants et des proches familles des cadres du Parti.

Informons la communauté nationale et internationale que les textes du parti sont notariés par un cabinet de notaire à Bangui depuis novembre 2021.

 

 

PRESSES :

– Corbeaunews-centrafrique

– Télé-Centrafrique

– Radio-Centrafrique

– Radio-Ndeke Luka

– RFI

– BBC

– France 24

– TV 5 monde

– Telesud

– Africa 24

– i24 news

– BFMTV

– Cnews

– LCI

– France info

– Agence France-Presse

– Agence BELGA

– Agence télégraphique

– Reuters

– AFRICA PRESS

– Agence CAPA

– Agence panafricaine de presse

 

 

Ont signé:

 

– Pour la Commission Nationale d’Evaluation (CNE)

Son Président

 

Fidèle HINTIA

 

-Pour le Comité Exécutif(CE)

La Secrétaire Générale Nationale

 

Florence DEYO MOUSSA

 

-Pour le Conseil National(CN)

Le Fondateur et Président National du CNCA-PDD

 

Ferdinand MBOKOTO MADJI

Contacts Emails : cncapdd@gmail.com /cnca_pdd@yahoo.com

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