Centrafrique : Les délires du ministre des Finances Henry Marie-Dondra et son mentor Sarandji

Publié le 24 mai 2017 , 9:25
Mis à jour le: 24 mai 2017 9:25 am

Centrafrique : Les délires du ministre des Finances Henry Marie-Dondra et son mentor Sarandji

 

De gauche à droite, le Premier Ministre Sarandji et le Ministre des Finances Monsieur Dondra.
De gauche à droite, le Premier Ministre Sarandji et le Ministre des Finances Monsieur Dondra.

 

Bangui, le 24 Mai 2017

Par : Herman THEMONA CNC,

Que se passe-t-il entre le ministre des Finances, le Premier ministre Simplice Mathieu SARANDJI et le président TOUADERA ? Décidément, il y a anguille sous roche ; quelque chose de caché aux Centrafricains, mais très bien commun du trio Dondra- Sarandji-Touadera de l’exécutif. Habituellement, quand l’Assemblée nationale vote un budget, il y a des lignes reparties et affectées aux différents ministères et institutions de l’État.

Hélas, il se passe quelque chose d’incongru et d’incompréhensible depuis que « le grand licencié en économie» Marie Henry DONDRA est aux commandes des Finances de la Centrafrique. Tous les ministères sont asphyxiés par ce qu’ils n’ont plus de crédit de fonctionnement pour eux-mêmes.

Depuis le climat délétère qui règne entre l’Exécutif et le Législatif, il semble que le président Touadera et le Premier ministre auraient donné des consignes fermes au ministre des Finances de bloquer les lignes destinées au fonctionnement de certaines Institutions comme l’Assemblée nationale et bien d’autres ministères , histoire d’épargner de l’argent pour faire face à une nouvelle phase d’organisation des élections au cas où l’Assemblée nationale tenterait la destitution du gouvernement. Voilà qui fait que, depuis lors, les ministères et certaines institutions fonctionnent de façon calamiteuse et comme chez les débrouillards. C’est le cas entre autres exemples de l’Assemblée nationale ou depuis six mois, les députés, y compris ceux du « Cœur uni » qui soutiennent l’action du président Touadéra et de son gouvernement, n’ont pas reçu leurs indemnités de restitutions parlementaires.

À cette allure, le pays se meurt encore davantage à petit feu. À qui veut l’entendre, le monstre des Finances Marie Henry DONDRA, chassé de l’hémicycle de l’Assemblée nationale par les élus de la nation comme une mouche en balade sur une sauce de viande boucanée, a fait savoir qu’il sera le prochain Premier ministre, chef du gouvernement.

Signalons que si le monstre Marie Henry DONDRA est aujourd’hui nommé au poste de ministre des Finances, c’est tout simplement en guise de récompense des services rendus au président TOUADERA pendant qu’il était dans la galère d’entre les deux tours.

Qui ne sait pas que Marie Henry DONDRA, pour passer ministre avait donné une somme colossale de 10.000.000 de francs CFA au candidat TOUADERA pour sa campagne de second tour ? Qui ne sait pas encore qu’à l’heure actuelle, un audit est en cours contre ce grand licencié au niveau de la FAGACE pour sa gestion calamiteuse de l’institution ?

L’on comprend aisément pourquoi Marie Henry DONDRA s’accroche et fait feu de tout bois pour rester au gouvernement parce que la prison l’attend d’après les premières conclusions de l’audit financier lancé pour sa gestion. Une fois qu’il ne sera pas ministre de la RCA, sa gabegie à la FAGACE va le conduire inéluctablement en prison à cause des malversations financières outrancières qu’il y a laissées.

On ne le dira jamais assez ; TOUADETRA est très mal entouré tant au niveau du gouvernement qu’au niveau du Palais de la Renaissance. Autour de lui, ne gravitent en réalité que des prisonniers potentiels pour différents crimes, soit économiques, soit politique …

Pendant que le pays se meurt, le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji dort tranquillement sur ses oreillers, le président Touadera effectue des voyages de villégiature, le ministre des Finances brille dans les détournements de tous ordres ; les institutions de la République sont sevrées au profit de trois hommes véreux. Finalement que reprochait-on à l’ancien régime de Bozizé. « Rien, ceux sont les mêmes qui sont à nouveau au pouvoir après deux ans de traversée de galère durant laquelle, ils ont tout perdu et c’est le moment de les reconstituer » disent certains compatriotes.

En un an d’exercice du pouvoir, Faustin Archange TOUADERA a déjà fait plus de dégâts que son maître François BOZIZE qui avait passé dix ans. Où va-t-on à cette allure ?

Autres choses, son tout premier Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji doit partir. Rien ne sert de s’entêter, car il en va du salut de la République. Peu importe ses excuses et son mea-culpa devant les députés. L’orgueil et la concussion de cet homme Premier ministre de son état Simplice Mathieu Sarandji le conduiront inéluctablement à son tombeau politique.

Tellement préoccupé par ses affaires au sommet de l’État, le trio DONDRA-TOUAD-SARANDJI ne se soucier plus du sort des pauvres et meurtries populations centrafricaines qui souffre dans la brousse, d’autres dans des camps des déplacés ou réfugiés dans certains pays voisins. Le tout n’interpelle guère le Premier ministre dont seule son affaire de diamants, or et bois préoccupe.

opyright@CNC2017

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