Centrafrique : Les Défis de l’Avenir et la Voie vers le Changement, selon le Président Wafio

Publié le 2 janvier 2024 , 5:03
Mis à jour le: 2 janvier 2024 4:25 pm

Les Défis de l’Avenir et la Voie vers le Changement, selon le Président Wafio

 

Jean-Serge Wafio, Président du PDCA
Jean-Serge Wafio, Président du PDCA

 

 

Bangui, 03 janvier 2024 (CNC) – En ce premier mardi de l’année 2024, le Président Jean-Serge Wafio adresse un message de vœux au peuple centrafricain, appelant à l’audace et à la résistance face aux défis qui se dressent devant la nation. Dans un contexte marqué par une série de crises et de controverses politiques, il exhorte la population à repenser l’avenir de la Centrafrique et à agir collectivement pour un changement positif.

Ci-dessous, son message de vœux :

logo officiel du parti PDCA
Logo officiel du parti PDCA

 

Peuple Centrafricain,

En ce premier mardi, 2ème jour du nouvel an, je te présente tous mes veux de l’année 2024, et surtout nous demander collectivement, d’avoir enfin l’audace et pouvoir oser cette année, parce que le déclaré élu Président de 2015-2016 et l’usurpateur de tes pouvoirs en 2021, le Sieur TOUADERA, qui a faussement juré devant toi et devant le Bon DIEU, a porté et répandu la malédiction et la poisse sur tout le pays, selon la 6ème vision de ZACHARIE 5, 1-4, dans le livre qui vole, ORACLE DE YAHVE, dit, je cite, « Ceci est la malédiction qui se répand sur la face de tout le pays. Car d’après elle, tout voleur sera chassé d’ici, et d’après elle, tout homme qui jure faussement par mon nom sera chassé d’ici », fin de citation.

Non seulement, l’illégitime et l’illégal Président TOUADERA a porté et répandu la malédiction et la poisse sur tout le pays, mais encore, il a recouru, durant les 93 mois de son règne aux ignobles et horribles  exactions, notamment, les tueries-calcinations de masse, les assassinats ciblés,  les menaces et toutes autres indignités, les mensonges pour asseoir  son pouvoir personnel, alors que tuer et assassiner sont contraires aux principes déclarés par les chasseurs Mandingue du Mali en 1222, lesquels principes ont sacralisé la vie humaine en ces termes : « La vie est une vie », « une vie n’est pas plus ancienne, ni plus respectable qu’une autre vie, de même qu’une autre vie n’est pas supérieure à une autre vie ». Cette sacralité ainsi consacrée, l’a été conformément au 5ème Commandement de DIEU qui interdit de tuer, ainsi transcrit dans le Coran, je lis : « Celui qui a tué un homme qui n’a pas commis aucune violence sur terre, ni tué, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Celui qui sauve un seul innocent, c’est comme s’il avait sauvé l’humanité toute entière » – Coran V, 32.

« Ne tuez pas la personne humaine, car ALLAH l’a déclarée sacrée » – Coran VI, 151 ».

 

De même, mentir, a été la 8ème interdiction du Bon DIEU et le déclaré élu Président TOUADERA a abusivement recouru aux mensonges, durant les 93 mois de son pouvoir personnel pour abrutir davantage le Peuple Centrafricain, analphabète à 85%.

 

Peuple Centrafricain,

 

Durant les 93 mois de règne d’un pouvoir maudit et poisseux, nous n’avons pas eu l’audace d’oser résister à l’oppression, avec comme cerise sur le gâteau des horreurs, l’abrogation de ta constitution du 30 mars 2016, par la promulgation de la constitution TOUADERA, écrite par ses maîtres, les mercenaires russes, et gauchement transcrite par les mafieux camerounais de la mafia touaderade. Nous n’avons pas eu le courage de nos grandes figures de l’Oubangui Chari que furent KREBEDJE, NDJOUBISSI, NGREMALE, YALOKE, ZANGOA, KARINOU qui n’avaient pas hésité à lever leurs arcs et lances contre les fusils des colons prédateurs qui les avaient soumis à des déshumanisations et bestialisassions, en déclenchant les deux guerres coloniales de 1909-1911 et de 1928-1931, lesquelles guerres coloniales demeurent encore ignorées des Centrafricains d’aujourd’hui qui se soumettent facilement par peur. Même s’il faudrait obéir au Chef, l’obéissance ne signifie pas soumission, parce que le Chef est investi par le Bon DIEU pour veiller sur le Peuple comme un bon père de famille et satisfaire ses besoins fondamentaux et non le martyriser, comme TOUIADERA l’a fait depuis 93 mois, avec la complicité des mercenaires importés pour s’accrocher au pouvoir. Le pouvoir n’a de sens que s’il est exercé selon les principes suivants,  prônés par HOCINE AÏT AHMED :

  • « on ne négocie pas avec son peuple »
  • « on satisfait ses revendications légitimes »
  • « on ne fait pas du chantage à son peuple, on lui doit respect »
  • « on ne ment pas à son peuple, on lui doit vérité et transparence »
  • « On ne méprise pas son peuple, on l’écoute »
  • « le peuple est la seule source du pouvoir »

 

Peuple Centrafricain,

 

En ce début de cette année 2024, nous sommes, à la fois, face à nous-mêmes et à la croisée des chemins, mais aussi bien embarqués pour une durable vassalisation de Centrafrique à la Fédération de la Russie qui a un très grand besoin de matières premières pour soutenir sa guerre déclenchée contre la République de l’Ukraine, voilà 23 mois bientôt, par pure folie de restaurer la grandeur perdue de la Russie dans l’espace géographique de l’ex URSS, disloquée voilà 35 ans. Qu’est ce que toi, Peuple Centrafricain, auras à gagner avec une telle vassalisation, qui n’est autre chose que quitter la gueule du loup blanc pour celle de l’ours de l’Oural, avec déjà comme première conséquence, le manque à gagner pour le Trésor Centrafricain de 2,5 milliards de dollars US, soit 1250 milliards de fcfa dans l’illégale exportation uniquement de l’or de 2018 à 2021. Cette perte pourrait dépasser les 5000 milliards fcfa (5000 000 000 000), s’il faudrait considérer les autres exportations illégales, tels les diamants, le coltan, le bois, le café et l’uranium. Voudrais-tu que la Fédération de la Russie retrouve sa grandeur d’antan en te pillant?

Non seulement le déclaré élu Président TOUADERA a répandu la malédiction et la poisse sur tout le pays, mais encore il expose Centrafrique aux éventuels effets pervers de son alignement politique et diplomatique derrière le Président POUTINE qui, en difficultés de gagner sa guerre en Ukraine, brandit la menace nucléaire.

 

Nous ne le souhaitons pas, mais, au cas où la guerre actuelle en Ukraine s’embrase et bascule en une déflagration planétaire et entre dans la phase des bombardements nucléaires croisés des grandes puissance en confrontation par l’Ukraine interposée, Russie et Etats-Unis, l’illégitime et l’illégal Président TOUADERA pourra-t-il  constituer suffisamment des réserves, notamment alimentaires et de médicaments concernant les retombées des vents chargés des effets radioactifs qui pourraient souffler jusqu’en Centrafrique ? Peuple Centrafricain, as-tu pensé ou connais-tu toutes les conséquences de la menace nucléaire brandie par le Président POUTINE qui est en réelles difficultés de gagner sa guerre déclarée en Ukraine ?

Quelles mesures ou quelles alternatives ce déclaré élu Président a-t-il envisagé pour toi, pour pallier à toutes les inconséquences des deux guerres actuelles qui se déroulent en Ukraine et dans la bande de Gaza, à court, moyen et long terme, alors que tu manques de tous les produits de première nécessité en ce moment ? Pourquoi cette recherche effrénée de l’impossible ? S’agit-il d’une obsession du pouvoir à la POUTINE, c’est-à-dire, le pouvoir pour le pouvoir ou s’agit-il d’une méchanceté humaine ?

 

Décidément, l’histoire se répète négativement et se joue très mal sur le bord nord de l’Oubangui, fleuve aux eaux troubles, boueuses et nauséabondes, car le maudit et poisseux déclaré élu Président nous convint par ces inconséquences politiciennes qu’il n’a pas la stature d’un Chef d’Etat qui doit veiller sur la patrie, parce qu’il est un « idiot » et un « membre de la tribu », selon les grecs antiques, et il s’est totalement mis hors la loi politiquement, mais, aussi socialement, pour avoir ordonné, fait exécuter d’abominables, d’horribles et d’ignobles exactions, forfaitures et mépris, dont les plus caractéristiques sont ci-après rappelés :

  • Avoir provoqué la faillite de la République par ses gâchis politiques sur fond d’exclusions pour ambitions personnelles démesurées,
  • Avoir organisé l’éclatement du Peuple Centrafricain en mosaïques communautaristes par faits de mensonges d’Etat, de terrorisme d’Etat, de mercenariat d’Etat, d’ethnocides des Banda et des Gbaya de Bossangoa, du génocide des compatriotes de confession musulmane, de déplacements forcés des populations rurales des terres de leurs ancêtres, pour des prédations des richesses minières par les mercenaires russes,
  • Avoir organisé et entretenu politiquement une atonie économique par pure méchanceté humaine,
  • Avoir fait de Centrafrique un Etat paria et isolé diplomatiquement à cause de la mafia touadera,
  • Avoir bradé la nationalité centrafricaine à des mafieux de tous bords,
  • N’avoir pas fait la fierté du Peuple Centrafricain au regard des sept (7) premiers paragraphes du préambule de la Constitution du 30 mars 2016,
  • N’avoir pas assumé les obligations régaliennes contenues dans les articles 1, 2, 5, 8, 9 11 et 15 de la Constitution du 30 mars 2016,
  • Avoir commis les forfaitures ci-après : parjures, violations répétées et non applications de nombreuses dispositions constitutionnelles, notamment, celles des articles 23 et 27 de la Constitution du 30 mars 2016,
  • Avoir usurpé la souveraineté nationale par moyen de coup d’Etat constitutionnel béni à la fois par l’Autorité Nationale des Elections-ANE et la Cour Constitutionnelle, le 18 janvier 2021, au mépris des articles 26 et 28 de la Constitution du 30 mars 2016,
  • Avoir violé les dispositions de l’article 60 alinéa 2 de la Constitution du 30 mars 2016,
  • Avoir dilatoirement accordé une amnistie aux groupes armés, pour une alliance contre nature par moyen d’un dialogue à Khartoum (Soudan), piloté de bout en bout par les mercenaires russes, sur fond de distribution des billets de fcfa,
  • Avoir déconstruit et déstructuré les Forces Armées CentrAfricaines-FACA et avoir inféodé le pouvoir judiciaire, faits proscrits par l’article 33 de la Constitution du 30 mars 2016,
  • Avoir enfreint l’article 34 alinéa 1 de la Constitution du 30 mars 2016, en pratiquant de manière illicite et frauduleuse la commercialisation de l’or et de diamants,
  • Avoir violé les articles 151, 152 et 153 de la Constitution du 30 mars 2016,
  • N’avoir pas mis en place le Sénat dans le délai constitutionnel prescrit par l’article 155 de la Constitution du 30 mars 2016,
  • Avoir corrompu financièrement les Députés de la majorité parlementaire des 6ème et 7ème Législatures qui ont cautionné ses forfaitures, les membres de l’Autorité Nationale des Election-ANE et ceux de la Cour Constitutionnelle, acte de haute trahison politique selon l’article 28 L du Protocole portant amendement au Protocole portant Statut de la Cour Africaine de Justice et des Droits de l’Homme,
  • Avoir créé quatre (4) milices criminelles, ‘’les requins’’, ‘’les russes noirs’’, les ‘’anti balaka faction touadera’’ et ‘’Touadera Encore’’, en violation de l’article 28 G du Protocole portant amendement au Protocole portant Statut de la Cour Africaine de Justice et des Droits de l’Homme,
  • Avoir recouru aux mercenaires de la société Wagner et aux mercenaires rwandais pour sécuriser son fauteuil présidentiel, en violation de l’article 28 H du Protocole portant amendement au Protocole portant Statut de la Cour Africaine de Justice et des Droits de l’Homme, qui interdit tout recours au mercenariat,
  • Avoir autorisé les exploitations illégales des ressources naturelles de Centrafrique, fait proscrit par l’article 28 I du Protocole portant amendement au Protocole portant Statut de la Cour Africaine de Justice et des Droits de l’Homme,
  • Avoir fait agresser et avoir tenté de déstabiliser le Tchad par moyen des mercenaires de la société Wagner et les opposants au régime du Président DEBY ITNO MAHAMAT,
  • Avoir commandité de nombreux assassinats, notamment ceux de WANGAY, DAMANE ZAKARIA et ISSA MANOU,
  • N’avoir pas apporté des aides humanitaires publiques, à plus de 5000 compatriotes sinistrés des inondations survenues, de septembre à décembre 2023, dans plusieurs localités de la République, les abandonnant ainsi dans la détresse,
  • Avoir fait annoncer par son Ministre Conseiller Personnel à la Présidence de la République un génocide prémédité et avoir tenté de l’organiser à Paoua en créant faussement un conflit opposant les chrétiens et les musulmans, par les militants de la Sous-Fédération du Mouvement des Cœurs Unis-MCU de cette localité,
  • Avoir fait des insultes, des diffamations, des dénigrements, des agressivités, des menaces de mort et autres indignités, les forces de frappes politiques du MCU,
  • Avoir importé de faux billets de fcfa du Cameroun, pour faire face à certaines dépenses régaliennes, à la veille du 65ème anniversaire de la proclamation de la République, du 1er décembre,
  • Avoir fait arrêter, au mépris de l’immunité parlementaire, le Député YANDOKA et avoir tenté de faire arrêter le Député MOLOMADON par les éléments de sa garde prétorienne,
  • Avoir fait arrêter innocemment l’imam MOUDA ABDOUL

 

Ces quelques douloureux rappels, nous mettent devant notre propre conscience individuelle et collective à l’orée de cette nouvelle année 2024 et nous obligent à  répondre à cette question interpellative. Devons-nous continuer, en cette année 2024, à nous laisser massacrés ou devons-nous enfin lever la tête regarder frontalement et dire enfin, ‘’ça suffit’’, en nous inspirant de nos grandes figures du passé, qui malgré les rapports de force qui leur étaient défavorables, se sont levées pour dire NON et combattre l’occupant, même si après elles sont tombées avec leurs arcs et lances à la main. Elles ont eu l’audace et elles ont osé. Même si elles n’avaient pas gagné, au moins elles nous ont offert une leçon de courage, parce qu’elles voulaient gagner la libération de l’Oubangui Chari, aujourd’hui Centrafrique, en combattant plus forts qu’elles. C’est pour dire, si nous ne combattons pas, si nous ne luttons pas, nous n’aurons rien, comme l’avait si bien dit à son époque LUMUMBA Patrice Emery : « … sans la lutte vous n’obtiendrez rien, ni aujourd’hui, ni jamais. »

Et CASTRO Fidèle de nous enseigner : « Dans ton pays, si tu n’as pas droit à la santé, l’éducation, la justice et la culture, tu as le droit de te rebeller ».

 

Et toi, Peuple Centrafricain, qui n’a droit à rien, même pas le droit de vivre sur la terre de tes ancêtres, à quoi peux-tu prétendre ? C’est pourquoi je t’interpelle individuellement et je nous interpelle collectivement, en nous demandant.  Qu’est-ce qu’il faut faire maintenant et désormais pour sauver la République ?

 

Une seule réponse s’impose : Booter TOUADERA du fauteuil présidentiel, nous-mêmes, parce que ce déclaré élu Président est en train de nous soumettre à une troisième vassalisation, celle des para-militaires des Etats-Unis, après celles de la Fédération de la Russie et de Rwanda. Nous n’avons pas d’autre alternative que de dégager nous-mêmes, TOUADERA du fauteuil présidentiel, si non, les mercenaires russes le feront pour leurs propres intérêts, ou les para-militaires des Etats-Unis le feront pour les leurs, ou encore, les mercenaires russes et les para militaires des Etats-Unis vont se livrer une lutte féroce pour contrôler nos richesses naturelles, à nos détriments.

 

De ces trois (3) chemins devant lesquels nous nous retrouvons en ce début de l’année 2024, le plausible chemin, que nous devons emprunter, est celui de booter nous-mêmes du fauteuil présidentiel, l’usurpateur et le roublard de Bangui pour recouvrer notre dignité, notre honneur, asseoir notre souveraineté et sauver la République.

 

Pour terminer, je veux, en toute sincérité, demander pardon aux compatriotes que j’ai offensés par mes actes et propos ou que je n’avais pas compris durant l’année 2023 qui vient de s’écouler, et pardonner tous les compatriotes qui m’ont offensé ou qui ne m’ont pas compris durant cette même année 2023 écoulée. Et nous devons tous nous pardonner les uns et les autres, parce que nous devons faire entente cordiale, nous lever comme un seul homme et dégager TOUADERA du fauteuil présidentiel qu’il n’a pas mérité.

 

Je vous remercie.

 

 

WAFIO Jean Serge

                                                                                                                        Président Fondateur du PDCA

 

 

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