Centrafrique : Les cours reprennent lundi à l’Université de Bangui (ministre)

Publié le 27 juillet 2014 , 4:51
Mis à jour le: 27 juillet 2014 4:51 pm

La ministre de l’Education nationale, Gisèle Bédan, a fixé dans un arrêté la reprise pour lundi des cours à l’université de Bangui, paralysée depuis plusieurs semaines par une grève des enseignants du supérieur tout en levant la franchise universitaire.

 

Ministre de l'Éducation en CentrafriqueLa ministre a également procédé à la levée momentanée de la franchise universitaire en vigueur à l’Université de Bangui.

La double mesure a pour but de rétablir les activités académiques et administratives sur le campus au lendemain du déclenchement d’une grève illimitée par les enseignants du supérieur afin de sauver l’année académique en cours.

‘’Les activités académiques et administratives perturbées pour faits de grève sont par conséquents rétablies sur l’ensemble du campus universitaire’’, a indiqué l’arrêté, non sans mettre en garde les contrevenants qui, souligne-t-il, ‘’s’exposeront à des sanctions de dernière rigueur’’.

Dans le même d’ordre d’idées, la ministre de l’Education national a dans un communiqué lu à la radio ‘’demandé impérativement à tout le personnel administratif et académique de l’Université de Bangui, de reprendre le chemin du travail dès ce lundi 28 juillet, en vue de sauver l’année académique 2012-2013 pour certains établissements et l’année 2013-2014 pour d’autres’’..

En réaction, le rapporteur général adjoint du Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNAES), Esaie Tozai, a déclaré : ‘’Cela n’est pas un problème. Est-ce qu’ils savent ce qu’on appelle +franchise universitaire+ ? Nous sommes là pour leur expliquer cela’’,

Pour lui, la franchise universitaire ne peut être levée que par un arrêté et sur demande du recteur. ‘’Or a-t-il souligné, le recteur nous a dit que la ministre l’avait demandé et il a refusé’’.

Quant à la reprise des cours le lundi 28 juillet, M Tozai est resté imperturbable : ‘’tout ce que je sais c’est que tous les chefs d’établissement s’inscrivent dans la logique du SYNAES à observer les différentes grèves déclenchées. Donc il n’y a pas de confusion’’..

 

APANews

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