Centrafrique : Le Gabon décide de maintenir ses soldats au sein de la Minusca.

 

Centrafrique : Le Gabon décide de maintenir ses soldats au sein de la Minusca.

 

 

 

Le Gabon a décidé de maintenir ses 444 soldats en Centrafrique où ils participent à la mission de maintien de la paix de TONTJ dans ce pays en conflit depuis cinq ans, indique un communiqué du gouvernement gabonais.

“Prenant acte des multiples sollicitations et appels du président (centrafricain) Faustin-Arch ange Touadéra (…) ainsi que du secrétaire général” de l’ONU, le gouvernement “a marqué son accord pour le maintien des troupes gabonaises au sein de la Minusca”, la Mission de l’ONU en Centrafrique, indique ce communiqué publié mercredi soir.

H le fait “au titre de la solidarité africaine et de l’excellence des relations d’amitié et de fraternité avec le peuple centrafricain”, ajoute le texte.

#CentralAfri canRepublic

 
70 Serbian peacekeepers and 14 Military7 observers, from #MTNUSCA. received the United Nations medal for their contribution to the #UN‘s stabilization efforts in #CAR during a ceremony held on Thursday, June 29, 2018 https://bit.ly/2MPtjuV

MINUSCA (@UN_CAR) 4:52 AM – Jul 5.2018

» Lire aussi : Le président Touadéra demande au Gahon de maintenir son contingent

Le gouvernement précise qu’il “s’engage par ailleurs à participer à la réorganisation de l’armée centrafricaine en matière de formation, en accueillant des officiers de la dite armée dans les écoles militaires gabonaises”.

En visite à Libreville le 14 juin, le président Touadéra avait demandé à son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba de maintenir ses troupes au sein de la Minusma.

“Je suis venu dire à mon frère Ali que nous avons encore besoin de cette force dans notre quête de stabilité”, avait alors déclaré M. Touadéra.

En mars, à la suite de “problèmes d’équipement et d’abus sexuels”, selon un responsable de l’ONU à l’époque, Libreville avait annoncé avoir décidé de retirer ses 444 soldats de la Minusca.

Des enquêtes ont été lancées au Gabon et à l’ONU concernant les accusations contre des soldats gabonais d’abus sexuels ou de vente de munitions à une milice armée. Aucune n’a pour l’instant abouti.

Présente en Centrafrique depuis 2014, l’ONU peine à trouver des Casques bleus à envoyer dans ce pays en conflit depuis 2013 où les violences restent quasi quotidiennes et où plus d’un quart de la population a dû fuir son domicile.

Des contingents népalais et rwandais doivent arriver durant l’été en Centrafrique pour renforcer les 10.000 Casques bleus déjà présents.

 

 

Avec AFP