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Centrafrique : le CAPMEA renait de ces cendres après des années d’inactivité.

Centrafrique : le CAPMEA renait de ces cendres après des années d’inactivité.

 

 

Le lancement officiel du CAPMEA. Crédits photo : Éric Ngaba. CopyrightCNC
Le lancement officiel du CAPMEA. Crédits photo : Éric Ngaba. CopyrightCNC

 

Bangui 25 juillet 2017, CNC.

Par Eric NGABA

 

Dans le cadre d’apporter son appui aux entreprises pour se relancer, le gouvernement centrafricain s’engage à remettre sur pied le Centre d’Assistance aux Petites et Moyennes Entreprises et à l’Artisanal (CAPMEA). A cet effet, le ministre de l’entreprenariat national Bertrand Touaboy a officiellement lancé le Conseil d’administration du CAPMEA à travers l’élection des responsables de l’institution.

 

Le coup d’Etat du 24 mars 2013 a détruit les activités du Centre d’Assistance aux Petites et Moyennes Entreprises et à l’Artisanal (CAPMEA). Les locaux abritant ce Centre ainsi que les équipements de travail avaient été pillés et saccagés. Les moyens financiers destinés au fonctionnement de ce Centre fait défaut.

 

Depuis le retour à la légalité constitutionnelle le 30 mars 2016, le gouvernement a affiché une détermination à remettre sur pied ce Centre d’appui. Avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD), par le truchement du PARCGEF et du FAGACE, le CAPMEA a déjà obtenu des mobiliers de bureau et des équipements informatiques pour faciliter le démarrage de ses activités.

Lors d’un point de presse à l’hôtel Legder à Bangui, le ministre de l’entreprenariat national Bertrand Touaboy a fait savoir qu’un bâtiment a même déjà été affecté au CAPMEA et n’attend que sa réfection permettant l’opérationnalisation de l’institution.

Le CAPMEA, il faut le retenir, a de multiples missions. Il s’agit d’assurer la promotion, l’encadrement et l’assistance technique, le suivi, l’audit, les conseils techniques et l’évaluation, la réalisation des études de préfaisabilités et de faisabilité des projets sous diverses formes et de l’octroi de crédits aux PME/PMI et du secteur informel.

 

D’après le membre du gouvernement, le CAPMEA a l’obligation de s’autofinancer, mais en raison de sa situation, le gouvernement s’est engager à l’épauler durant les trois années de son relèvement.

« De par les missions qui lui sont dévolues, le Centre d’Assistance aux Petites et Moyennes Entreprises et à l’Artisanal joue le double rôle d’incubateur et de pépinière d’entreprise », a indiqué Bertrand Touaboy, ministre de l’entreprenariat nationale.

Il a ajouté par ailleurs que la nouvelle vision du CAPMEA réside dans le fait que ledit centre va servir à mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de promotion des TPE et des PME.

L’encadrement sur le secteur informel pour sa migration vers le formel fera aussi parti de la lettre de mission du CAPMEA. Le CAPMEA devra également se déployer dans les villes des provinces selon les besoins identifiés et les moyens disponibles.

 

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