Centrafrique : L’appel de détresse des déplacés de Bohong à Zégoneta

Publié le 7 avril 2024 , 4:58
Mis à jour le: 7 avril 2024 10:10 am

L’appel de détresse des déplacés de Bohong à Zégoneta

 

un village dans l'ouham-pendé. CopyrightCNC
Photo CNC / Florentine Maïguélé

 

 

Bangui, 08 avril 2024 (CNC)  

La situation précaire des déplacés internes de Bohong, installés à Zégoneta, nécessite une réponse humanitaire urgente.

 

Environ 400 déplacés internes de Bohong ont trouvé refuge dans le village de Zégoneta, situé à 17 kilomètres de Bouar, la capitale provinciale de la Nana-Mambéré. Leur installation dans cette localité de Zégoneta est le résultat des troubles sécuritaire qui ont secoué leur localité la semaine dernière. Malheureusement, leur nouvelle situation est loin d’être idéale, avec des conditions de vie déplorables et un manque criant de ressources essentielles.

 

Certains habitants de Bohong, qui se sont déplacés à Zekonta, sont confrontées à une crise humanitaire sans précédent. Privés d’accès à l’eau potable, à une alimentation adéquate, à des soins de santé et à l’éducation, leur survie est gravement compromise. Pierre Malenzapa, habitant de Zégoneta, témoigne de la détresse de ses déplacés :

« Ces déplacés dorment à même le sol sous des abris de fortune ici à Zégoneta. Ils sont exposés aux éléments et aux maladies, y compris le paludisme ».

 

Yolande Péphara, mère de six enfants, partage son calvaire :

« On n’arrive pas à s’installer correctement. Nous n’avons pas accès à l’eau potable, c’est pourquoi nous demandons l’aide de personnes bien intentionnées. Même l’accès aux services de santé est difficile ».

 

Avec le début de la saison des pluies, la situation s’aggrave pour ces personnes déplacées à l’intérieur du pays. Sylvêque Barment, l’une des déplacés de Bohong à Zégoneta, plaide pour une intervention urgente :

« Dès le premier coup d’œil, on voit nos problèmes. Nous luttons malgré nos efforts. Il est difficile d’obtenir de la nourriture et de l’eau potable. Nous attendons toujours l’aide promise ».

 

Samedi Diya, chef du village de Nborianga, souligne l’urgence de la situation :

« Ils sont confrontés à ce problème alimentaire parce qu’ils n’ont pas les moyens. Ils attendent notre réaction, les autorités locales. J’envoie ce message pour que des mesures d’assistance soient mises en place pour ces personnes déplacées ».

 

Les autorités centrafricaines et les organisations humanitaires sont instamment priées d’intervenir rapidement pour répondre aux besoins urgents de ces personnes déplacées à l’intérieur du pays. Une action concertée est nécessaire pour fournir de l’eau potable, de la nourriture, des soins médicaux et une éducation adéquate à ces populations vulnérables.

 

Par Gervais Lenga

 

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