Centrafrique : la MINUSCA met en garde contre toute tentative d’entraver le départ des FACA vers Bangassou

Centrafrique : la MINUSCA met en garde contre toute tentative d’entraver le départ des FACA vers Bangassou

 

 

 

Bangui, le 19 juin 2018.

Par : relief, CNC.

 

La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) met en garde les groupes armés, notamment l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), contre toute tentative visant à entraver le mouvement des militaires des Forces armées centrafricaines (FACA) de Bambari vers Bangassou (sud-est de la République centrafricaine). La MINUSCA estime que toute tentative de s’opposer de nouveau au déplacement des FACA sera considérée comme un crime grave et les coupables en seront tenus responsables.

 

Le 10 juin 2018, dans le cadre de ce déploiement, un convoi des FACA, en route vers Bangassou et accompagné des casques bleus, avait essuyé des tirs à Bambari par des présumés éléments de l’UPC. L’attaque avait fait trois blessés au sein de l’armée.

 

La Mission rappelle que dans le cadre de son mandat, ses casques bleus dont la mission est et restera le maintien de la paix vont continuer à appuyer le déploiement progressif des forces de défense et de sécurité intérieure centrafricaines sur toute l’étendue du territoire national. L’objectif du déploiement des FACA vers Bangassou est de sécuriser cette ville et de contribuer au retour de l’autorité de l’Etat, des humanitaires et de toutes les communautés locales déplacées.

 

La MINUSCA appelle les populations qui résident au long de l’axe BambariBangassou à ne pas céder aux manipulations qui visent à détourner l’objectif du déploiement des FACA à Bangassou. Elle précise que les militaires FACA
travailleront en étroite coordination avec les casques bleus en vue de la sécurisation de la zone, notamment par le biais de missions conjointes. Ce déploiement s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints du Gouvernement et de la MINUSCA en vue d’assurer la protection de toutes les populations civiles et oeuvrer au retour d’une paix et d’une stabilité durables.

 

La MINUSCA rappelle que tout acte de sédition engage la responsabilité pénale de ses auteurs et que toute atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considérée comme un crime de guerre et passible de poursuites par la justice nationale ou internationale.