Centrafrique : La faction séléka du Rprc condamne le meurtre de l’une de ses soldats au Km5

Publié le 13 juin 2018 , 4:43
Mis à jour le: 13 juin 2018 4:43 pm

 

 

Centrafrique : La faction séléka du Rprc condamne le meurtre de l’une de ses soldats au Km5

 

 

Bangui, le 14 juin 2018.

Par : Fred Krock, CNC.

 

Aradia Idriss, une des éléments ex-séléka du Rassemblement patriotique pour le renouveau de Centrafrique (Rprc) dirigé par l’actuel Ministre en charge du Développement de l’énergie et des ressources hydrauliques, Herbert Gotran Djono Ahaba, a été horriblement assassinée au Km5. Alors que la victime venait juste d’être réincorporée dans les Forces armées centrafricaines (Faca) après une formation dans le cadre du projet pilote de DDRR (Désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement des ex-combattants). Le Rprc très affecté par ce crime, condamne cet acte odieux.

Les faits remontent au 2 juin dernier, aux environs de 18 heures, au quartier Bea-Rex où Aradia a été kidnappée par des hommes armés, puis sauvagement violée avant d’être exécutée de deux balles et son corps jeté dans un puits un peu plus loin au quartier Kina.

Dans le communiqué de presse signé du Coordonnateur national du Rprc, Abakar Moustapha, le 6 juin dernier dont CNC vient de recevoir copie, le mouvement a qualifié de « terroriste » cet acte qu’il estime être « une provocation visant à créer d’autres escalades ». Toutefois, le mouvement rebelle de Djono Ahaba se veut serein : « au-delà de la douleur, le Rprc reste lucide et dit que rien ne saurait l’écarter de la voie de la paix qu’il a résolument choisie ».

Par la même voie, le Rprc lance un appel à ses membres de s’abstenir de tout acte de vengeance, mais de laisser à la justice de leur pays le soin de mener ses enquêtes. Le mouvement demande également aux autorités et aux forces internationales de tout faire pour protéger les citoyens engagés pour le retour de la paix et la défense de la patrie.

Notons que lors de sa dernière conférence de presse, la Ministre de la Défense nationale, Marie Noëlle Koyara a elle aussi condamné cet assassinat.

 

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