Centrafrique : La dictature de Touadéra plonge le pays dans le chaos avec l’enlèvement des frères Dondra

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La dictature de Touadéra plonge le pays dans le chaos avec l’enlèvement des frères Dondra

 

Centrafrique : La dictature de Touadéra plonge le pays dans le chaos avec l’enlèvement des frères Dondra
Le premier ministre Henri-Marie Dondra à la tribune de l’Assemblée nationale

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Dans la nuit du 19 au 20 mars 2025, vers 1 heure du matin, Christian Dondra et Euseb Dondra, frères cadets de l’ancien Premier ministre Henri-Marie Dondra, ont été arrachés de leurs domiciles à Bangui par l’OCRB et les mercenaires russes du groupe  Wagner. Cet acte odieux révèle la descente chaotique de la Centrafrique dans une dictature sans foi ni loi sous Faustin-Archange Touadéra alias Baba Kongoboro.

 

Ce qui s’est passé à Bangui cette nuit du mercredi à jeudi 20 mars n’a rien d’un simple fait divers. C’est une attaque directe contre une famille, un peuple, et tout ce qui reste de dignité dans ce pays. Les hommes de l’Office Central pour la Répression du Banditisme, main dans la main avec les Wagner, ont débarqué sans mandat d’arrêt chez Christian et Euseb Dondra, les emmenant vers une destination inconnue. Leur père, Papa Henri Dondra, ne mâche pas ses mots : « Dans un pays de droit, il n’y a que la justice. Mais la pratique de ce genre-là, il n’y a pas de raison. C’est un problème de règlement de compte ». Et il a raison. Ce n’est pas de la justice, c’est vrai, c’est une vengeance politique organisée par un régime qui tremble devant la popularité de son fils aîné, Henri-Marie Dondra, prêt à défier Touadéra pour la présidence, explique Papa Dondra.

 

Le pays est à bout de souffle. La population vit dans la peur, écrasée par la misère et la terreur. Henri Dondra, le père, le crie haut et fort : « La vie politique de notre pays constitue ce qu’on appelle une situation dangereuse dans la mesure où ça ne va pas. Le peuple souffre ». Pendant ce temps, Touadéra s’accroche au pouvoir, s’appuyant sur des mercenaires étrangers pour mater toute voix discordante. Les Wagner, ces criminels sans scrupules, ne sont pas là pour protéger les Centrafricains, mais pour servir les intérêts d’un président qui a perdu toute légitimité. Comme le dit le père Dondra : « Ils ont été enlevés par les OCRB d’une part et puis par les Wagner qui sont venus peut-être demander à prendre les enfants pour aller les tuer ». C’est ça, la réalité sous Touadéra : un pays où des innocents disparaissent dans la nuit.

 

Et pourquoi tout ça ? Le père Dondra explique bien. D’après lui, c’est parce que Henri-Marie Dondra, l’ancien Premier ministre, fait peur au régime. Sa popularité grandit, du nord au sud, de l’est à l’ouest. Le père le souligne : « Cet événement est lié à mon fils qui doit briguer le mandat présidentiel dans la mesure où il est populaire. Sa candidature est saluée par le peuple centrafricain ». Alors, pour l’arrêter, Touadéra frappe là où ça fait mal, en s’en prenant à sa famille. Mais Papa Dondra refuse de se taire : « Les deux enfants, bien sûr, ils sont issus de leur grand frère. Ils ne font pas la politique. Ils n’ont rien, rien à voir avec l’action politique de leur grand frère ». Ces arrestations ne sont qu’une preuve de plus de la lâcheté d’un pouvoir qui préfère kidnapper des innocents plutôt que d’affronter ses adversaires à la loyale.

 

Le pays sombre, et c’est un fait que personne ne peut nier. Papa Dondra dresse un tableau accablant : « Sous Touadéra, vous voulez aller à Bossangoa, vous allez faire quatre jours en route. Vous voulez aller à Bangassou, vous allez faire un mois en route. Dégradation des voies de communication, dégradation un peu partout.  Les routes sont en ruines, les écoles n’ont plus d’enseignants, l’éducation s’effondre. « Le pays est complètement à la dérive », martèle-t-il. Et il a raison. Pendant que Touadéra parade avec ses alliés russes, le peuple crève de faim et de désespoir. « Le pays tombe sous ce monsieur-là », ajoute le père Dondra, et chaque jour qui passe le prouve un peu plus.

 

Cette dictature ne se contente pas de voler l’avenir des Centrafricains, elle les terrorise. L’enlèvement des frères Dondra n’est pas un cas unique, c’est une tactique pour faire taire toute opposition. Papa Dondra appelle le monde à ouvrir les yeux : « Je prends le peuple centrafricain à témoin pour ce pays que nous sommes en train de bâtir dans une politique où il fallait aussi être en espoir à l’image d’autres pays qui sont engagés à conduire leur pays vers le bon port ». Mais sous Touadéra, il n’y a aucun espoir, juste un chaos organisé par un homme prêt à tout pour garder son fauteuil, même à vendre son pays à des mercenaires.

 

Les deux frères sont toujours détenus à l’OCRB central à Bangui, dans des conditions qu’on imagine inhumaines. Leur père insiste : « Ils sont neutres. Ils ne sont pas aux côtés de leur frère pour mener la campagne politique ». Pourtant, cela n’a pas suffi à les protéger de la folie de ce régime. La Centrafrique n’est plus un pays, c’est une prison à ciel ouvert où Touadéra et ses sbires décident qui vit et qui disparaît. Comme le dit Henri Dondra : *« Voilà comment Touadéra veut conduire ce pays à la dérive. »* Et il le conduit bien, droit dans le mur….

 

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