Centrafrique: la Banque Mondiale aurait émis un sérieux doute sur l’éfficacité du Prémier Ministre.

Publié le 4 juin 2016 , 6:34
Mis à jour le: 4 juin 2016 6:34 am

(Corbeau News Centrafrique)

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Centrafrique : la Banque Mondiale aurait émis un sérieux doute sur l’éfficacité

du Prémier Ministre.

 

 

Bangui, (C.N.C), 04-05-2016

 

Dépuis quelques jours, une équipe restreinte des Experts de la Banque mondiale est en Centrafrique pour des négociations avec les nouvelles Autorités en place depuis près de 3 mois. Ce nouveau cycle de négociations s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle coopération qui pourrait favoriser les investissements et la croissance de la Centrafrique. Mais, une fois à Bangui, cette équipe de la Banque Mondiale déployée sur place aurait émis un sérieux doute quant à l’éfficacité du Prémier Ministre Sarandji à gérer son gouvernement.
Nommé il y’a près de deux mois, le Prémier Ministre Simplice Mathieu Sarandji alias SMs a réussi, à seulement deux mois, à faire l’unanimité contre lui quant à la manière dont il dirige son gouvernement. Ce constat n’a pas été fait seulement par les centrafricains mais par plusieurs experts des différentes Institutions Internationales vénus dans ce pays. La dernière en date c’est une équipe des experts de la Banque mondiale qui a émis ce constat après une série des discussions avec le Prémier Ministre et le Président de l’Assemblée Nationale. Selon un membre de cette équipe de la Banque Mondiale contacté par CNC, le Prémier Ministre SMS n’inspire pas confiance et ne dispose aucun programme politique crédible digne d’un gouvernement. Il semble ne pas réaliser qu’il est Prémier Ministre. Alors, peut-on parler d’un échecpolitique programmé du Prémier Ministre Simplice Mathieu Sarandji qui rêve succeder au Président Touadéra en 2025? Entout cas il a encore du temps dévant lui pour se rattrapper.

Rappelons que la Banque Mondiale , créée en 1944, est conçue sur le modèle d’une banque commerciale avec pour objectif de contribuer au dévéloppement d’un pays. Dans les pays pauvres, elle peut financer les travaux des infrastructures publiques, mésurer le climat des affaires ou alléger la dette d’un pays.

Bangui, le 4 juin 2016. 12:23′.

Par: Gisèle MOLOMA (CNC).

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