Centrafrique : « Je rendrais l’acte de naissance et la carte d’identité gratuits pour les centrafricains », dixit Me Crépin Mboli-Goumba

maître crepin mboli goumba président du parti PATRI
Maître Crépin Mboli-Goumba

 

Bangui, République centrafricaine, jeudi, 15 octtobre 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique). Le mouvement des jeunes pour la protestation contre le prix illégal de la Carte Nationale d’Identité (CNI) fait réagir la classe politique centrafricaine. Parmi les premières voix qui se sont levées, celle de Me Crépin Mboli-Goumba, président du PATRIE, qui, dans une déclaration à la presse jeudi 15 octobre a exprimé son mécontentement vis-à-vis de la Société Al Madina pour son refus de respecter les lois de la République et promet aux centrafricains la gratuité de la CNI et de l’acte de naissance.

 

« Je suis solidaire du peuple centrafricain contraint de payer la carte d’identité à 6.750 FCFA alors que les lois de la République la fixe à 4.500 FCFA » a introduit Me Crépin Mboli-Goumba ce Jeudi 15 Octobre 2020 à l’occasion de son adresse à la presse.

« Je suis solidaire de ces compatriotes qui ont triomphé partiellement dans ce combat. Je suis solidaire de ces jeunes qui ne trouvent d’autres moyens que de manifester pour témoigner leurs mécontentement » a poursuit le président du Parti Africain pour la Transformation Radicale et l’Intégration des Etats (PATRIE).

Pour celui qui s’impose aujourd’hui comme la figure politique de la jeunesse centrafricaine, il est hors de question de confier la confection des documents d’identité du peuple centrafricain à une société étrangère. « C’est une atteinte à notre souveraineté » a-t-il déclaré.

« Comment parler de la carte d’identité nationale alors que de nombreux centrafricains ne disposent pas d’acte de naissance » ? Crépin Mboli-Goumba s’interroge en proposant au peuple une alternative innovante « Si je suis élu Président de la République, je rendrais gratuits l’acte de naissance et les cartes d’identité pour l’ensemble des centrafricains » a promis le candidat investi de PATRIE pour le scrutin de 2020.

En attendant, pour l’avocat centrafricain, le peuple doit désormais renoncer au paiement illicite de la carte nationale d’identité. Une véritable douche froide pour les autorités centrafricaines qui semblent se terrer dans un silence de mort face à la violation des lois de la République ? Ça sent un combat d’éléphant !

 

Par Angèle Kanzoro

Journaliste

Alain Nzilo

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