Les réactions se poursuivent sur les réseaux sociaux et dans le pays au lendemain de la marche des partisans du Président de la République à Bangui et dans certaines villes du pays pour réclamer la tenue d’un référendum constitutionnel en vue d’instaurer une nouvelle constitution en République centrafricaine. Chacun cherche d’interpréter cette marche de la honte à sa manière.
Rédigé par Prisca VICKOS
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 25 octobre 2022
Si nombreux sont ceux qui pensent que la marche du samedi dernier organisée par les partisans du pouvoir est un signe de la fin du règne du régime du Président Touadera, la manière dont cette manifestation a été organisée soulève de l’indignation dans le pays.
Pour ces personnes, en six ans, le président Touadera à instaurer une corruption généralisée dans le pays, en commençant par le soudoiement des Centrafricains dans l’objectif de s’assurer de leur concours à prix d’argent. En suite, les députés, les membres du gouvernement, les opposants, etc.
Pour la marche du 22 octobre, le pouvoir de Bangui a réitéré la même pratique, celle de la distribution d’argent. À Bangui comme en province, après la marche, une somme de 1 000 francs CFA a été remise à chaque participant. Avec la galère qui domine dans le pays, pour une promesse d’argent, un jeune centrafricain peut se livrer malheureusement à tout le spectacle possible. Et Touadera le sait très bien. Il l’a vécu sous le régime défunt de son patr Bozizé et c’est d’ailleurs les mêmes organisateurs qui l’ont regagné avec armes et bagages.
Cependant, sur les réseaux sociaux que dans les milieux intellectuels, certains estiment que la marche du samedi est la révélation d’une crainte de poursuites judiciaires et d’emprisonnement qui hantent le Président TOUADERA s’il venait à quitter le pouvoir à la fin de son mandat en 2026.
D’après ces intellectuels, la Cour constitutionnelle a déjà décidé, a déjà tranché et c’es ce qui a permis aux leaders du BDRC de ne plus dire un mot : ” toutes les portes à un troisième mandat pour le Président Touadera sont définitivement et hermétiquement fermées. Et il n’y a plus de place à un débat sur la modification de la Constitution tant que le Sénat n’est pas mis en place, où alors à la réécriture d’une nouvelle Constitution tant qu’il n’y aura pas un événement, du genre coup d’état, rebellion, qui pourrait renverser l’ordre constitutionnel actuel.
Mais pourquoi Touadera s’entête et insiste-t-il autant ?
Affaire à suivre…
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