Centrafrique: Fédérales 2015 Un gouvernement libéral majoritaire

Publié le 20 octobre 2015 , 7:47
Mis à jour le: 20 octobre 2015 7:47 am

(Corbeau News Centrafrique)

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Fédérales 2015

Un gouvernement libéral majoritaire

 

Bangui, (T.V.N), 20-10-2015

 

Justin Trudeau marchera dans les pas de son père et retournera au 24 Sussex à Ottawa, à titre de premier ministre d’un gouvernement majoritaire.

«Ce soir, le Canada retrouve un peu de lui-même, le Québec retourne au gouvernement du Canada», a insisté le nouveau premier ministre en livrant un discours rassembleur et promettant une ère de changement pour le Canada.

Devant la victoire sans appel des libéraux de Justin Trudeau, le premier ministre Stephen Harper n’a pu que reconnaître que «la population canadienne a élu un gouvernement libéral, résultat que nous acceptons sans hésitation», dans un bref discours, dans lequel le chef conservateur n’a pas abordé le sujet de son avenir politique.

Stephen Harper avait toutefois envoyé une note au président du Parti conservateur, quelques minutes avant de monter sur la scène. Il lui a demandé que soit nommé un chef intérimaire et que soit lancée une course à la direction du parti afin de lui trouver un successeur.

Au NPD, Thomas Mulcair a souligné avec humilité la victoire majoritaire obtenue par Justin Trudeau, qui a défié toutes les prévisions à l’issue de la 42e élection fédérale.

«Depuis le début, cette élection porte sur le changement et ce soir, les Canadiens ont tourné la page et ont rejeté la politique de la peur et de la division», a commenté Thomas Mulcair, accusant la défaite, mais savourant aussi celle des conservateurs de Stephen Harper.

Le choc est dur pour le NPD qui termine avec 37 députés élus ou en avance, alors que le parti en avait obtenu 103 en 2011.

«Il est évident qu’il existe des différences majeures entre nos partis. Au cours des 78 jours de la campagne, l’accent a été mis sur ces différences pour permettre aux Canadiens de faire un choix et nous acceptons leur décision avec humilité», a affirmé M. Mulcair, réélu dans Outremont.

Il a aussi terminé son discours par un «on continue», qui laisse peut-être sous-entendre qu’il compte rester en poste comme chef de sa formation.

De son côté, Gilles Duceppe a été le seul chef des grands partis à avoir perdu dans sa circonscription de Laurier Sainte-Marie, devancé par la députée du NPD Hélène Laverdière.

Par ailleurs, la chef des verts, Elizabeth May a fait une furtive apparition devant ses partisans en Colombie-Britannique pour les saluer, tout sourire, lorsque son élection a été confirmée.

Vague rouge

Loin d’assister au suspense annoncé, le Parti libéral a fait déferler un raz de marée rouge sur tout le Canada.

Les libéraux avaient besoin de 170 élus pour former un gouvernement majoritaire, ils sont en avance ou élus dans 184 circonscriptions sur 338, contre 101 pour les conservateurs, 42 pour le NPD, 10 pour le Bloc québécois et un siège pour le Parti vert.

Au Québec, le Parti libéral mène ou a été élu dans 40 circonscriptions, les conservateurs dans 12 circonscriptions, 16 pour le NPD et le Bloc compte 10 sièges élus ou en avance.

Au Québec, 35,5% des électeurs ont voté pour le Parti libéral, 25% pour le NPD, 17% pour les conservateurs et 20% pour le Bloc québécois.

Dans les provinces de l’Atlantique, l’équipe de Justin Trudeau a raflé toutes les circonscriptions disponibles (32), causant une véritable onde de choc au début de la soirée.

Au pays, les votes exprimés jusqu’ici étaient en faveur des libéraux dans une proportion de 40%, contre 32% pour les conservateurs et 19% pour le NPD, dont la chute a été vertigineuse par rapport à ses sommets dans les sondages.

Il s’agit d’une victoire significative et inespérée pour Justin Trudeau dont le parti n’avait fait élire que 34 candidats en 2011, laissant la formation politique au troisième rang à Ottawa.

En tout, près de 25,6 millions d’électeurs étaient inscrits sur la liste électorale pour cette 42e élection au Canada. Environ 3,6 millions de citoyens se sont rendus aux urnes lors du vote par anticipation.

À la dissolution de la Chambre au début du mois d’août, les conservateurs détenaient 159 sièges, les néo-démocrates 95, les libéraux 36, le Bloc québécois deux, Forces et démocratie deux, et le Parti vert deux également. Il y avait huit députés indépendants et quatre sièges vacants.

 

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