CENTRAFRIQUE: COORDINATION NATIONALE DES ANTI-BALAKA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Publié le 7 mai 2015 , 6:16
Mis à jour le: 7 mai 2015 6:16 pm

(Corbeau News Centrafrique)

Maxim Mokom

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Unité-Dignité-Travail

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COORDINATION NATIONALE DES ANTI-BALAKA
1
COORDINATION NATIONALE DES OPERATIONS

DES ANTI-BALAKA
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SECRETARIAT NATIONAL
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N*__0010___/ CG / CNO/ SG/.

 

DECLARATION DE LA COORDINATION NATIONALE DU GROUPE ANTI-BALAKA COMBATTANT,
GROUPE D’AUTO-DEFENSE
A
L’ATTENTION DES PARTICIPANTS AU FORUM DE BANGUI

Messieurs et Mesdames les Participants,

Bangui, Corbeau News Centrafrique, 08-05-2015

Les Anti-Balaka, groupe d’Auto-défense existe aujourd’hui en Centrafrique, parce qu’il y a eu, non seulement violation massive de la charte des Nations-Unies, mais aussi du droit constitutionnel des Etats ainsi que, des massacres perpétrées sur la population civile innocente.

Au niveau de la charte des Nations-Unies, les principes suivants, contenus dans les articles 1 et 2 ont été violés, il s’agit notamment :
– Des droits de peuple à disposer d’eux-mêmes ;
– Le principe d’égalité des droits des peuples ;
– Le respect de la souveraineté de l’État ainsi que de son indépendance politique ;- Le principe de l’auto-détermination des peuples ;
– La convention internationale contre le recrutement et l’utilisation des mercenaires du décembre 1989 ;
– La convention de l’OUA de 1977, sur l’élimination du mercenariat en Afrique ;
– La résolution 523 du 12 janvier 1952, reconnaissant le pays en voie de développement le droit de disposer librement de leurs richesses naturelles ;
– La résolution 626 du 21 décembre 1952 qui donne droit à ces pays d’utiliser et exploiter leurs ressources nationales.
Au plan du droit constitutionnel des États, il y a eu, non-respect de la volonté du peuple souverain c’est-à-dire du suffrage universel par :
– Violation du principe de l’autonomie constitutionnelle des États ;
– Violation des droits de l’homme de la première génération c’est-à-dire les droits civils et politique de 1966 y compris ceux de la deuxième génération à savoir le droit social et économique du même pacte de 1966.
De tout ce qui précède, il convient de relever que les initiatives précédentes prises par la communauté internationale en vue d’instaurer un règlement négocié du conflit en République centrafricaine et notamment l’accord de cessation des hostilités en République centrafricaine, signé le 23 juillet 2014 à Brazzaville n’a pas été mise en œuvre. Les dispositions combinées d’articles 3 alinéas 3 ainsi que celles de l’article 4 ont été violées par le gouvernement de transition. D’où l’accord de Nairobi du 08 Avril 2015, impulsé par le Médiateur international de la crise centrafricaine, Son Excellence monsieur Denis Sassou N’GUESSO, Président de la République du Congo, et sous la médiation de l’honorable Kenneth Otiato Marende sous facilitation du président de la République du Kenya, Son Excellence Monsieur UHURU Kenyata et ce, conforme aux dispositions du chapitre 6 de l’article 33 de la chartre des Nations-Unies qui autorisent les parties à un conflit dont la prolongation est susceptible de menacer la paix et la sécurité internationale de « recourir aux moyens pacifiques de leur choix ».
Mesdames et Messieurs les participants, outre ces droits respectés en Asie, en Amérique, en Europe, en Océanie dont nous réclamons l’application et le respect en République centrafricaine, nous exigeons la mise en œuvre intégrale de l’accord de Nairobi du 08 avril 2015.
Telle est la substance de notre déclaration.

Nous vous remercions

Ampliation :

– Médiation nationale ;
– Présidence de Transition ;
– CNT ;
– Chef du Gouvernement ; -MINUSCA
– G8 ;
– UA ; Plateforme Religieuse ; -Presse Nationale et Internationale ; -Les Partis Politiques.

Bangui, Eric NGABA Pour CNC

 

 

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