Centrafrique: Le Bureau Fédéral du MLJC EAAMOO réagit suita à laDéclaration de création d’un pseudo « ETAT DU DAR EL KOUTI »

Publié le 18 août 2014 , 3:20
Mis à jour le: 18 août 2014 3:20 pm

MOUVEMENT DE LIBERATION DE LA JEUNESSE CENTRAFRICAINE

Communiqué de Presse du MLPC

 EUROPE-ASIE-AMERIQUE-MOYEN ORIENT-OCEANIE (MLJC EAAMOO)

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Bureau Fédéral MLJC EAAMOO a appris comme tout le monde, le 17 août 2014, la Déclaration de création d’un pseudo « ETAT DU DAR EL KOUTI », en scission avec la République Centrafricaine, et la mise en place d’un soi-disant gouvernement.

Le Bureau Fédéral du MLJC EAAMOO condamne avec la plus grande fermeté cette déclaration somme toute utopique et très provocatrice à l’endroit de la Nation Centrafricaine. Aucun citoyen Centrafricain digne de ce nom, ni aucune personne s’étant à un moment de sa vie prévalu de la nationalité Centrafricaine ne peut en aucun cas remettre ainsi en cause les fondements mêmes de la République Centrafricaine.

Tout au plus, il ne fait point de doute que cette Déclaration précitée constitue une grave profanation de la mémoire même de Barthélémy Boganda, Président Fondateur, Père de l’indépendance qui a donné sa vie pour que l’ancienne colonie Oubangui-Chari devienne un Etat, la « République Centrafricaine » en date du 1er décembre 1958, et accède ensuite à la souveraineté internationale le 13 août 1960.

Le Bureau Fédéral du MLJC EAAMOO interpelle les promoteurs de ce lugubre projet sécessionniste afin qu’ils mettent fin immédiatement et inconditionnellement à leurs agissements. En effet, depuis les régimes David Dacko à François Bozizé, aucun ancien Chef d’Etat Centrafricain, n’a songé à une telle idée sordide qui tend à remettre ainsi en question l’existence même de la République Centrafricaine, quelles que soient les circonstances de leur départ du pouvoir.

Dans cette affaire, le méga-paradoxe tient au fait que ceux qui prônent aujourd’hui la scission de la République Centrafricaine, sont ceux là mêmes qui ont pris le pouvoir en Centrafrique le 24 mars 2013, tout en se revendiquant de la nationalité de ce pays. Ils ont exercé ce pouvoir en tant que Centrafricains jusqu’au 10 janvier 2014, date de démission de Michel Djotodia. Dès lors, l’idée de partition est complètement dénuée de toute logique.

Par ailleurs, le MLJC EAAMOO demande au peuple Centrafricain de ne pas faire d’amalgame entre les citoyens Centrafricains de confession musulmane et les mercenaires étrangers et quelques traîtres de la nation à la solde des étrangers qui n’ont pour seule ambition que de faire main basse sur nos immenses richesses variées. En réalité, l’opinion nationale et internationale doit savoir que les populations autochtones de la région du nord-est sont prises en otage par des individus sans foi ni loi.

Le MLJC EAAMOO demande aux autorités de la Transition, à toutes les entités politiques, et à la société civile Centrafricaine de ne plus se contenter de simples déclarations et autres communiqués, mais d’engager résolument et dès maintenant, des actions idoines pour garantir la pérennité de l’indivisibilité de la République Centrafricaine.

Le MLJC EAAMOO tient à dire aux conspirateurs de la scission, que pour que leur projet devienne réalité, il va falloir marcher sur les cadavres de tous les Centrafricains. L’unité et l’indivisibilité de la République Centrafricaine sont immuablement et absolument non négociables.

 

Fait à Paris, le 18/08/2014

 Pour le Bureau Fédéral du MLJC EAAMOO,

 Le 1er Vice-président Fédéral

 ANTOINE BEZZO

 

 

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