Centrafrique : Accord de Khartoum, Abdoulaye Miskine menace.

Publié le 21 mars 2019 , 5:38
Mis à jour le: 21 mars 2019 5:38 pm
Le général Abdoulaye Miskine, patron du FDPC.

 

 

Bangui (CNC)Depuis la capitale éthiopienne Addis Abeba où il a pris part à la réunion de suivi de l’accord de Khartoum, le chef rebelle Abdoulaye Miskine menace d’asphyxier la capitale Bangui.

 

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux 24 heures avant son hospitalisation à Addis Abeba pour un choc nerveux le mercredi dernier, le chef rebelle et redoutable Abdoulaye Miskine réplique aux nombreux commentaires hostiles des internautes sur les réseaux sociaux et promet de paralyser le pays si le pouvoir de Bangui ne respecte pas ses engagements prévus dans l’accord de Khartoum qu’il a lui-même signé le 6 février 2019.

« … vous connaissez ce qu’on appelle un accord ? À titre d’exemple, un accord est comme une entente entre un client et un vendeur pour l’achat d’un produit bien spécifique à un prix bien déterminé. Si le client paye et que le vendeur lui remet un autre produit à la place du produit qu’il a préalablement choisi, on parle d’ici là d’un désaccord et non d’un accord… », ironise le chef rebelle Abdoulaye Miskine dans son audio pour illustrer le comportement du gouvernement vis-à-vis de l’accord de Khartoum qu’il ne veut pas appliquer comme prévu.

Croyant être dans le Storting-bloc avec les autres chefs rebelles à Addis Abeba, le général Abdoulaye Miskine se trompe largement.

La nuit, les chefs Seleka se sont bien entendus au téléphone entre eux et signent l’entente avec le gouvernement pour un nouveau gouvernement inclusif le 20 mars 2019.

 

CopyrightCNC.

Aucun article à afficher