Centrafrique : 5  soldats FACA tués dans une série d’attaque des rebelles  

Publié le 23 mars 2023 , 8:10
Mis à jour le: 23 mars 2023 4:21 pm

5  soldats FACA tués dans une série d’attaque des rebelles  

 

Bangui, 21 mars. 23 (CNC) — La ville minière de Markounda, chef-lieu de la sous-préfecture de la préfecture de l’Ouham, située à 457 kilomètres au nord de Bangui, capitale de la République centrafricaine, est à nouveau secouée par un violent affrontement entre les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et les soldats FACA, appuyés par les mercenaires de Wagner. Le bilan fait état de plusieurs morts et des blessés. Quelques heures plus tard, dans l’Ouham-Pendé, une autre attaque des rebelles de la CPC a couté la vie à un soldat FACA près de Bozoum

Les soldats de l'armée centrafricaine
Les soldats de l’armée centrafricaine. CopyrightDR

 

Rédigé par Fortuné Bobérang

Publié par Corbeaunews-Centrafrique (CNC), le vendredi 24 mars 2023

 

5 soldats FACA tués dans une série d’attaque

 

Selon les premiers éléments d’informations recueillies, c’était dans la matinée du jeudi 23 mars 2023 que les rebelles du mouvement patriotique pour la Centrafrique, appuyés par leurs collègues du FPRC, ont attaqué la base des soldats FACA dans la ville de Markounda, chef-lieu de la sous-préfecture de la préfecture de l’Ouham, située non loin de la frontière avec le Tchad.

L’affrontement était très violent, selon des sources sécuritaires locales. Le bilan fait état de 4 soldats de forces armées centrafricaines (FACA) tués, et plusieurs autres blessés, dont le chef des mercenaires de Wagner dans la localité.

Quelques heures plus tard, dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, des soldats FACA, en provenance de la ville de Bozoum pour Bossemptélé, ont également été pris en étau par les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), tuant l’un d’entre eux.

Rappelons que la République centrafricaine est confrontée à un sérieux défi sécuritaire ce dernier temps avec le regain de tension partout sur le territoire national. Le gouvernement, de son côté, n’a pas voulu discuter directement avec les groupes armés, prétextant que seul l’accord de paix de Khartoum est la voie unique pour la paix dans le pays. Ce que les rebelles ont catégoriquement botté en touche.

 

 

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