Des éléments des forces de défense ont procédé à l’arrestation de dix Centrafricains, établis à Gbiti, une localité située dans l’arrondissement de Keté, le 26 juin 2014. On leur reproche d’avoir porté atteinte à l’ordre public, pillé des édifices publics, saccagé des véhicules privés.
Selon le commandant de compagnie de Batouri, Jean Marie Olinga, qui a piloté l’opération de ratissage, l’enquête en cours n’a pas encore révélé tous ses secrets. Les dix fauteurs de trouble, détenus à la prison centrale de Bertoua, depuis le 1er juillet, sont âgés entre 18 et 25 ans. Des sources disent que tout est parti d’un affrontement entre des Centrafricains et Camerounais. La rixe s’est transformée en émeute. Des Centrafricains, qui ont perdu la partie, ont appelé leurs frères en renfort pour se venger.
Après cette bagarre, les hommes en tenue sont intervenus. Lorsqu’ils ont interpellé les Centrafricains, ils ont refusé de présenter leurs pièces officielles. Et se sont rendu alors en ville, pour faire du bruit. Certains ont attaqué des édifices publics, après la mort d’un des leurs. Selon des sources, ils ont saccagé le télé-centre communautaire de Gbiti, des véhicules, et le poste militaire. Informés, le sous-préfet de Ketté, Souaibou, en présence du commandant de compagnie de la Kadey, ont effectué une descente sur les lieux du désordre, dans le but de ramener de l’ordre. Des forces de défense se sont alors déployées pour ramener la discipline et la sérénité. Ceux-ci vont alors maîtriser ces Centrafricains, visiblement surexcités et incontrôlables. Une enquête a été ouverte.
Pendant la bagarre et même quelques jours après cette émeute, les boutiques et échoppes sont restées fermées à cause de ce trouble. Elles n’ont été rouvertes que suite aux instructions du préfet de la Kadey. Emmanuel Halpha a félicité les hommes en tenue qui ont ramené le calme et prêché la cohabitation pacifique dans ce village.
Cameroon Tribune cité par AfriqueNewsinfo