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Bozoum isolée : le chaos des infrastructures s’étend en Centrafrique

Bozoum isolée : le chaos des infrastructures s’étend en Centrafrique

 

Ville de Bozoum, dans l'Ouham-Pendé
Ville de Bozoum, dans l’Ouham-Pendé

 

Bangui, CNC. Après Berberati, dans la Mambéré-Kadéi, c’est au tour de Bozoum, dans l’Ouham-Pendé  de sombrer dans l’isolement. Le cri d’alarme du maire Jean-Louis Sinakolo révèle l’ampleur de la crise qui frappe la République centrafricaine, où les promesses de reconstruction du président Kongoboro restent lettre morte.

 

Bozoum isolée , une ville au bord du gouffre.

 

“La ville de Bozoum est enclavée. Il n’y a pas une voie pour circuler librement”, déplore le maire Sinakolo. Le pont sur la rivière Kparé , artère vitale pour la région, menace de s’effondrer à tout moment. Cette situation dramatique paralyse l’économie locale et met en danger la vie des habitants.

Débordement de la rivière Kparé , située à 12 kilomètres de Bozoum, sur la route de Bouar, dans la préfecture de l'Ouham-Pendé
Débordement de la rivière Kparé , située à 12 kilomètres de Bozoum, sur la route de Bouar, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé

 

Bozoum isolée , les infrastructures totalement en ruine .

 

Le tableau dressé par l’édile est alarmant :

– Routes impraticables, entravant tout développement

– Absence de canaux d’évacuation, provoquant des inondations régulières

– Pont reliant Bozoum à la préfecture “au bord de l’écroulement”

 

Cette détérioration généralisée contredit frontalement les engagements pris par Kota Baba Kongoboro en 2016 pour reconstruire le pays.

La route Bossemptélé – Bozoum dans l’Ouham-Pendé

 

Une population abandonnée.

 

Les conséquences pour les habitants de Bozoum sont désastreuses :

– Accès aux soins et à l’éducation compromis

– Economie locale à l’arrêt, aggravant la pauvreté

– Retour des déplacés dans des conditions précaires, selon le maire

 

Face à ce désastre, le maire en est réduit à supplier : “Il faudrait que l’État et les ONG volent à notre secours”. Un appel qui souligne cruellement l’absence de l’État dans cette région sinistrée.

 

Un mal qui s’étend.

 

Bozoum n’est pas un cas isolé. Après Berberati, où le pont principal  s’était effondré, divisant la ville en deux, c’est une nouvelle ville stratégique qui se retrouve coupée du reste du pays. Cette situation illustre l’incapacité du gouvernement Touadéra à enrayer l’effondrement des infrastructures qui gangrène la Centrafrique.

 

L’urgence d’agir est criante. Sans une mobilisation rapide des autorités, Bozoum et d’autres villes risquent de sombrer dans un isolement total, avec des conséquences dramatiques pour leurs habitants.

 

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