Bangui: Une colonne des ex-Séléka mise en déroute par Minusca et Sangaris à Sibut

Publié le 11 octobre 2015 , 7:38
Mis à jour le: 11 octobre 2015 7:38 pm

(Corbeau News Centrafrique)

Ex - rebelles de la Seleka à Bambari. Photo AFP
Ex – rebelles de la Seleka à Bambari. ©AFP

 

Une colonne des ex-Séléka mise en déroute par Minusca et Sangaris à Sibut

Bangui, (C.N.C),12-10-2015

A l’expiration d’un ultimatum donné par le gouvernement de transition aux éléments du Front patriotique pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) – une des branches dissidentes de l’ex-Sélaka commandée par général Nouredine Adam, dans leur progression sur Bangui, les forces Sangaris et Minusca sont entrées en action. L’affrontement a eu lieu samedi 10 octobre à 13 heures, heure locale. Présentement, aucun bilan n’est encore disponible.

Lazare Ngaya Morales, Préfet de la Kémo a affirmé que la journée de dimanche à Sibut, chef-lieu de la Kémo situé à 180 kilomètres à l’Est de Bangui, est plutôt calme. « Les détonations ont été entendues hier (samedi) à 11 kilomètres de la ville sur l’axe Grimari. Les forces étrangères sont revenues à Sibut par la suite sans annoncer de bilan. Toutefois, nous savons que de lourdes pertes aussi bien matérielles qu’humaines sont infligées aux assaillants. Quant à la population, elle est visiblement soulagée et vaque librement ce dimanche matin à ses activités.

Néanmoins, si aucun bilan officiel n’est encore publié par l’état-major de Sangaris et de la Minusca, Dominique Said Paguindji, Ministre de la sécurité publique et Porte-parole du gouvernement a rendu public ce dimanche 11 octobre 2015 un communiqué dont Corbeaunews s’est procuré une copie. En substance, le gouvernement a déclaré : « Il nous y a eu effectivement la progression des hommes armés en direction de Sibut. Informé, le gouvernement appuyé par les forces internationales, notamment la Sangaris et la Minusca sont allés au contact des hommes armés. Un ultimatum a été donné à ces hommes de retourner par le chemin d’où ils sont venus. Une fois que cet ultimatum expiré, la Minusca et Sangaris se sont mises à l’œuvre pour mettre en déroute ses assaillants.

« Ceci est un message clair qui est envoyé en direction des groupes armés pour leur dire que l’équilibre de la force n’est pas en leur faveur et qu’ils ont plutôt intérêt à revenir autour de la table des négociations pour privilégier des solutions politiques et apaisées. »

Bangui, Fred KROCK Pour CNC

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