Bangui, grogne des conducteurs des taxis-motos

Publié le 10 septembre 2021 , 7:03
Mis à jour le: 10 septembre 2021 7:03 pm

 

 

Bangui, République centrafricaine, samedi, 11 septembre 2021, 02:12:27 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Une grève des conducteurs des taxis-motos a timidement paralysé la ville de Bangui ce vendredi après-midi. Déclenché dans la foulée d’une tentative d’arrestation de l’un de leur par les forces de l’ordre sur l’avenue Barthélemy Boganda, elle vise à dénoncer les comportements violents et arbitraires des forces de l’ordre dans la capitale. Un appel au calme a été lancé.

circulation dans la ville de Bangui
Ville de Bangui. CopyrightCNC

 

« Je transportais des clients sur ma moto, après la chaîne s’est lâchée au niveau du bar « Mbi yé «. J’ai dû déposer les clients et je poussais ma moto au bord de la route pour chercher des mécaniciens. Automatiquement, un véhicule de la FICU ( force d’intervention de corps urbain  ) de passage s’est arrêté à mon niveau. Les policiers sont descendus pour emporter ma moto.  Je leur ai dit que la moto est en panne donc ils ne peuvent pas l’emporter. Et ils me demandent pourquoi dois-je pousser la moto sur la voie publique. Je leur ai tout simplement répondu  ils veulent qu’on conduise la moto où? Ces discussions ont révolté mes paires qui ont manifesté leur ras-le-bol », déclare un conducteur du taxi-moto dont ces collègues ont manifesté la tentative de son arrestation.

Ces conducteurs déplorent également qu’en dehors de contrôle régulier des casques, gilets et permis de conduire, certains policiers leur demandent de l’argent. Mais du côté de la police, notamment du chef de force d’intervention de corps urbain  (FICU), l’essentiel est que  les conducteurs des taxis-motos se rapprochent de lui en cas de désaccord.

« En principe les taxis-motos ne devraient pas se plaindre. S’il s’agit  des bavures  ou des mécontentements des taxis-motos sur la voie,  il serait souhaitable dorénavant  qu’ils viennent me retrouver au bureau, je ferai de mon mieux de voir cette situation  pour palier à ce problème. Je lance un vibrant appel aux éléments qui travaillent sur la voie de respecter les instructions données par la   », déclare le commandant de FICU sur la radio Ndékèluka.

Toutefois, ce commandant de FICU exhorte les conducteurs des taxis-motos à respecter la loi et les consignes de stationnement pour la sécurité routière.

 

  1. Y. Ibrahim

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

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