Aymard Guinon dévoile tout : comment Touadéra et sa clique dévalise le trésor public

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Aymard Guinon dévoile tout : comment Touadéra et sa clique dévalise le trésor public

 

Aymard Guinon dévoile tout : comment Touadéra et sa clique dévalise le trésor public
Monsieur Marwan Aymard Guinon sur le plateau de la chaine camerounaise

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Eymard Guinon, ex-conseiller à l’Assemblée nationale, balance une vérité sur les réseaux sociaux : à Bangui, Touadéra et sa clique brûlent des millions en cérémonies inutiles. Pendant que 70 % des Centrafricains crèvent de misère, le chef de l’État parade sans honte.

 

Aymard Guinon vide son sac

 

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Aymard Guinon, ancien conseiller du président de l’Assemblée nationale, met les deux pieds directement dans la sauce :  « Alors que 70 % des familles centrafricaines vivent dans une extrême précarité, l’État continue d’investir des millions de francs CFA dans des cérémonies officielles à répétition », écrit-il. Pendant deux ans, Aymard Guinon a vu de près le fonctionnement de cette mafia : podiums, sonorisation, cocktails, sécurité. Résultat ? Entre 13 et 27 millions FCFA par cérémonie à Bangui, selon ses estimations. « Ces événements n’apportent aucune valeur ajoutée au pays », explique-t-il, et les chiffres parlent d’eux-mêmes.

 

Comité d’organisation : 2 à 5 millions. Restauration : 3 à 6 millions. Sécurité : 2 à 4 millions. Ajoutez les stands, le protocole, le carburant, et vous obtenez une facture qui grimpe vite. « Ces dépenses atteignent des centaines de millions par an », note Guinon, qui appelle à réorienter cet argent vers des aides sociales. Lui qui a bossé dans les TIC au cœur du pouvoir sait de quoi il parle : il a vu les marchés de gré à gré, les prestataires proches du régime, la logistique lourde pour des événements qui pourraient durer 20 minutes mais s’étendent sur cinq heures. Un gâchis pur et simple.

 

Le grand cirque de Touadéra : voyages et inaugurations à tout-va

 

Mais le scandale ne s’arrête pas aux portes de Bangui. Touadéra ne se contente pas de multiplier les cérémonies : il joue les globe-trotteurs pendant que le pays s’enfonce. Chaque mois, deux ou trois voyages à l’étranger, avec des délégations pléthoriques :  conseillers, maîtresses, porteurs de valises  et cireur de chaussure,  et une facture qui frôle les 500 millions FCFA par voyage. Au pays, c’est pire : il inaugure tout ce qui bouge. Un fauteuil flambant neuf  offert par un étranger? Il est là pour le réceptionner. Une brouette offerte par un partenaire ? Il coupe le ruban. Un râteau ou une pelle ? Il pose pour la photo, sourire aux lèvres, comme si c’était normal.

 

Pendant ce temps, ailleurs, les choses se passent autrement. Au Tchad, le jeune président reste en poste et délègue. Au Sénégal, au Rwanda, au Bénin, les chefs d’État envoient des ministres ou des conseillers pour les broutilles. Pas en Centrafrique. Ici, Touadéra veut être la star de chaque scène, traînant derrière lui une armada de sécurité, de protocole et de dépenses. Pourquoi ? Personne ne le force. Un directeur de cabinet ou un ministre pourrait faire le job pour une fraction du coût. Mais non, lui préfère parader, laissant le trésor public se vider à vue d’œil.

 

Et pendant ce temps, on entend les mêmes refrains : « tension de trésorerie », « coupes budgétaires nécessaires », « exigences du FMI ». Sauf que ces coupes ne touchent jamais la présidence. Vingt millions pour une cérémonie, des centaines de millions pour un voyage, et les ministères, eux, se serrent la ceinture. Le Fonds monétaire international sert d’alibi parfait : on accuse les créanciers étrangers pour justifier la rigueur, mais personne n’oblige Touadéra à claquer 500 millions pour aller serrer des mains à l’étranger ou 27 millions pour un cocktail à Bangui. C’est une comédie, un choix délibéré de privilégier le luxe et les apparences au détriment d’un peuple qui n’a plus rien.

 

Un pays à genoux, un régime qui fanfaronne

 

Regardez les chiffres : au moins 70 % des Centrafricains survivent dans une misère noire. Pas de revenus stables, pas de terres, pas d’espoir. Des familles entières dépendent d’un voisin généreux ou d’un vague coup de pouce. Pendant ce temps, l’État flambe des fortunes pour des micros, des tapis rouges et des discours creux. Aymard Guinon le dit bien : « Le peuple a besoin d’aide, pas de cocktails officiels ». Mais qui l’écoute ? Certainement pas un président qui semble né pour le show plutôt que pour gérer.

 

Réduire les cérémonies ? Simplifier les événements ? Déléguer les inaugurations de brouettes à un sous-fifre ? Ce serait trop demander. À la place, le régime préfère empiler les frais : sécurité présidentielle, logistique coûteuse, réceptions fastueuses. Et quand l’argent manque, on pointe le FMI du doigt, comme si c’était lui qui avait décidé de transformer chaque ruban coupé en fête nationale. La vérité, c’est que ce pouvoir vit dans une bulle, déconnecté d’un pays où les hôpitaux n’ont pas de pansements et où les enfants marchent pieds nus.

 

Vers une impasse ?

 

Aymard Guinon propose une sortie de crise : moins de dépenses inutiles, plus d’investissements sociaux. « Le Président n’a pas à multiplier les sorties officielles », écrit-il, citant des exemples comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire, où la sobriété est de mise. Avec les millions économisés, on pourrait identifier les familles vulnérables, leur verser des aides, leur donner une chance de respirer. Mais pour ça, il faudrait un État qui priorise l’essentiel, pas un régime accro aux projecteurs.

 

Touadéra, lui, continue son cirque. Les caisses se vident, les estomacs aussi, et les discours sur la « reconstruction » sonnent comme une mauvaise blague. Tant que ce président filou et son équipe fanfaronneront sur les décombres, les Centrafricains n’auront que leurs yeux pour pleurer. Guinon a allumé une mèche. Reste à voir si elle fera exploser le système ou si elle s’éteindra dans l’indifférence.

 

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