Après Alindao, l’UPC poursuit sa conquête du territoire dans la sous-préfecture de Mingala.

Publié le 11 janvier 2020 , 7:13
Mis à jour le: 11 janvier 2020 7:13 am
les déplacés de l'évêché d'Alindao inquiets lors du combat opposant les FACA et les UPC ce jeudi 9 janvier 2020. Crédit photo - CNC.
les déplacés de l’évêché d’Alindao inquiets lors du combat opposant les FACA et les UPC le jeudi 9 janvier 2020. Crédit photo : CNC.

 

Bangui (République centrafricaine) – Après le violent combat opposant les combattants rebelles de l’UPC aux soldats de forces armées centrafricaines (FACA) dans la sous-préfecture d’Alindao, des sources concordantes proches des ONG viennent d’annoncer que le chef rebelle Ali Darassa et son fameux groupe UPC continuent malheureusement leur conquête du territoire national vers la sous-préfecture de Mingala, au sud-est de la République centrafricaine.

 

Après la conquête et l’occupation des villages de Kollo, Kaboul 3, Zounguinza, et Drochengba, le village Morouba (Mangadja) vient de tomber sous contrôle des éléments rebelles de l’UPC (Unité pour la paix en Centrafrique), a annoncé l’ONG catholique Caritas internationale dans son message publié sur les réseaux sociaux ce vendredi 10 janvier auquel  elle déplore la situation humanitaire catastrophique provoquée par ce regain de violence dans la région.

Au même moment, à Alindao, une source sécuritaire locale indique à CNC qu’une dizaine des véhicules militaires de l’UPC lourdement armé sont arrivés dans la nuit du jeudi à vendredi dans la ville, probablement  au renfort des troupes rebelles positionnées sur place.

Du côté de la Minusca, on interdit formellement à tous les rebelles de circuler désormais avec leurs armes à Alindao. Leurs nombreux checkpoints doivent être aussi démantelés sans délai, selon un communiqué publié par la Minusca ce vendredi 10 janvier.

Du côté des autorités du pays, c’est le silence total. Aucune condamnation n’a été faite  à ce jour alors que  des soldats FACA ont été tués, des civils en danger imminents des groupes armés, et la situation humanitaire devient de plus en plus catastrophique dans la région. Force est de constater malheureusement que c’est le retour de l’ex-chef d’État de transition Michel Am-Nondokro DJOTODIA qui les intéresse, et un communiqué a été publié rapidement en ce sens.

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Anselme Mbata

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