Centrafrique: Braquage inédit du bureau de l’Assemblée Nationale, la piste interne est privilégiée.

Publié le 6 août 2016 , 9:02
Mis à jour le: 6 août 2016 9:02 am

Centrafrique: Braquage inédit du bureau de l’Assemblée Nationale, la piste interne est privilégiée.

 

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Bangui, le 6 août 2016. 11:41′.
Par: Gisèle MOLOMA.

bureau de l’Assemblée Nationale, deuxième grande Institution de la Republique Centrafricaine, a été braqué de manière voulue dans la nuit du 4 au 5 août 2016 par des personnes non identifiées. Des matériels informatiques ainsi qu’un lot des documents importants ont été emportés par ces bandits. Une enquête est ouverte et la piste des bandits internes a été privilégiée par les enquêteurs.
Sécurisé et blindé par les Soldats de la Mission Multidimentionnelle Intégrée des Nations-Unies en Centrafrique (MINUSCA) avec leurs collègues des Forces Armées Centrafricaines, le bâtiment de l’Assemblée Nationale, deuxième Institution de la Republique Centrafricaine, a été braqué et pillé aisément par des bandits probablement armés. Le bureau de vérification de l’authenticité des diplômes des employés de cette grande Institution mis en place pour la circonstance a été également mis à plat par ces malfrats. Les diplômes encours de vérifications ainsi que des matériels informatiques ont été pris avec une aisance incroyable. Ce qui pousse les enquêteurs à privilégier la piste d’un ou plusieurs employés complices, surtout parmi les faux diplômés.

Si le cœur de l’une des trois grande Institutions de notre pays est touché de cette manière, c’est que le pays est actuellement à terre et que personne n’est plus en sécurité dans ce pays y compris le President Faustin Archange TOUADÉRA.

Ce braquage des symboles de la République n’est pas le premier du genre dans ce pays. Les Ministères des Finances et des Communications avaient eu la visite nocturne de ces mêmes bandits il y’a une année. Ce qui pousse les Centrafricains à se poser énormément des questions sur les dispositifs de sécurité des Institutions de leur pays.

S’agit-il d’une négligence ou d’une faiblesse du pouvoir.

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