Affaire Crépin Mboli-Goumba, quand Morouba, Président de l’ANE, interfère dans le dossier

Publié le 12 mars 2024 , 5:17
Mis à jour le: 12 mars 2024 5:06 am

Affaire Crépin Mboli-Goumba, quand Morouba, Président de l’ANE, interfère dans le dossier

 

Mathias Barthélémy Mourouba, Président de l'autorité nationale des élections (ANE)
Mathias Barthélémy Mourouba, Président de l’autorité nationale des élections (ANE)

 

 

 

 

Intrigues et manipulations politiques

 

D’après les révélations faite par monsieur Joseph Prudence Mayté dans son live sur la plateforme du réseau social Facebook, Maître Mathias Morouba semble avoir franchi une ligne importante en s’immisçant directement dans l’arène judiciaire du pays. Sa sollicitation auprès du ministre de la Justice, Arnaud Djoubaye Abazène, de faire condamner à tout prix maître Crépin Mboli-Goumba, figure de proue de la parti africain pour une transformation radicale et l’intégration des États (PATRIE) et du Bloc républicain  pour la défense de la constitution du 30 mars 2016 (BRDC), témoigne d’une partialité flagrante de cette institution.

 

L’utilisation par Morouba de son lien d’amitié politique avec le ministre Abazène pour influencer la décision de la justice dans l’affaire d’un acteur politique majeur, en disant “Mboli-Goumba veut montrer qu’il a beaucoup de biens“, soulève de profondes questions sur l’intégrité de l’ANE. Cette approche, loin d’être bénigne, révèle une intention de neutraliser un adversaire politique gênant sous couvert de justice.

 

Le pouvoir judiciaire instrumentalisé

 

Si la demande de Morouba est confirmée, elle illustre l’utilisation de la justice à des fins politiques. Cette tentative d’écarter un rival politique par le biais de l’appareil judiciaire reflète un mépris des principes démocratiques et de la séparation des pouvoirs.

 

Conséquences sur la scène politique

 

L’implication de Morouba dans une telle affaire jette une ombre de suspicion sur l’impartialité de l’ANE. Comment une organisation chargée d’organiser des élections peut-elle être considérée comme neutre alors que son président se livre à des manœuvres politiques douteuses ?

 

Réactions et répercussions

 

La révélation de ces actions a provoqué une onde de choc au sein de la classe politique et de la société civile centrafricaines. Les appels se multiplient en faveur d’une enquête approfondie sur les agissements de Morouba et sur l’indépendance réelle de l’ANE.

 

Cette affaire met en lumière les obstacles auxquels la République centrafricaine est confrontée dans sa quête de stabilité et de démocratie. Elle souligne l’importance cruciale d’institutions indépendantes et transparentes.

 

La République centrafricaine à la croisée des chemins

 

La crise politique autour de l’ANE et de Maître Morouba est révélatrice des problèmes profonds qui affligent le tissu politique centrafricain. Cette affaire ne doit pas être ignorée. Pour rétablir la confiance, une enquête transparente et approfondie est essentielle. La République centrafricaine mérite des institutions fortes et impartiales capables d’orienter le pays vers un avenir démocratique et prospère.

 

Par Gisèle MOLOMA

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 1

CNC groupe 2

Groupe Infos

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.

 

 

 

Aucun article à afficher