Accusé de rébellion, le commandant de brigade de la gendarmerie du KM5 arrêté
Bangui, 18 juillet 2023 (CNC) – L’arrestation du commandant de brigade de la gendarmerie du KM5, monsieur Baoudou Makela Anselme, pour association de malfaiteurs, rébellion, détention illégale d’armes et munitions de guerre, soulève de vives inquiétudes quant à l’état des libertés individuelles en République centrafricaine. Alors qu’il menait une enquête importante sur les braqueurs sévissant sur le marché à bétail de Bouboui, le commandant de brigade se retrouve maintenant derrière les barreaux, laissant ses efforts inachevés et les criminels potentiels impunis. Cette situation suscite des interrogations quant au fonctionnement de la justice et au respect des droits de l’homme dans le pays.
Une enquête interrompue :
Selon les témoignages de ses collègues de la gendarmerie, le commandant de brigade Baoudou Makela Anselme était sur le point de résoudre une affaire importante lorsqu’il a été arrêté et incarcéré. Son enquête sur les criminels braqueurs qui sévissent sur le marché à bétail de Bouboui était sur le point d’aboutir, mais elle s’est brusquement arrêtée avec son arrestation. Les criminels présumés ont pu échapper à la justice et continuent de semer la terreur parmi la population.
Une récompense injuste :
Il est regrettable de constater que le commandant de brigade Baoudou Makela Anselme, qui devrait être salué pour ses efforts et sa contribution à la sécurité de la population dans les quartiers du KM5, est aujourd’hui derrière les barreaux. Au lieu d’être soutenu dans sa lutte contre la criminalité, il est confronté à des accusations graves qui remettent en question sa réputation et son intégrité. Cette situation crée un climat de peur parmi les forces de l’ordre, qui peuvent maintenant craindre d’être injustement accusées et emprisonnées pour des motifs fallacieux.
Des questions sur l’état des libertés individuelles :
L’arrestation du commandant de brigade de la gendarmerie du KM5 soulève des préoccupations légitimes quant à l’état des libertés individuelles en République centrafricaine. Les citoyens se demandent dans quel pays ils vivent actuellement, où une simple enquête sur des criminels présumés peut conduire à l’incarcération d’un officier de police judiciaire. Cela met en lumière la nécessité d’une réforme du système judiciaire afin de garantir le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens et de prévenir les abus de pouvoir.
Rappelons que l’arrestation du commandant de brigade de la gendarmerie du KM5, monsieur Baoudou Makela Anselme, pour des accusations graves remet en question le fonctionnement du système judiciaire en République centrafricaine. Alors qu’il était engagé dans une enquête importante sur les criminels braqueurs, son arrestation a interrompu ses efforts, laissant les suspects en liberté. Cette situation soulève des préoccupations quant au respect des droits de l’homme et à la protection des libertés individuelles dans le pays. Il est essentiel que des mesures soient prises pour garantir une justice équitable, protéger les officiers de police judiciaire et assurer la sécurité de tous les citoyens centrafricains.
Par Anselme Mbata
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