Abas Sidiki, interpellé, en résidence surveillée à Bouar.

Publié le 17 novembre 2019 , 7:54
Mis à jour le: 17 novembre 2019 7:54 pm
Le chef rebelle Abas Sidiki, désarmé et en résidence surveillée à Bouar le 17 novembre 2019. Crédit photo Gervais Lenga / CNC

Bouar (République centrafricaine) – CNC – Abas Sidiki, patron du mouvement rebelle Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R), après sa fuite vers la sous-préfecture de Koui la semaine dernière, a été finalement interpellé et placé en résidence surveillée à Bouar, dans un Motel local, a constaté sur place un journaliste de Corbeaunews-Centrafrique  (CNC).

 

Placé sous surveillance renforcée de trois soldats FACA et de trois de ses éléments de sécurité dans un Motel de Bouar, le chef rebelle Abas Sidiki, patron du mouvement retour, Réclamation et Réhabilitation (3R), qui se dit par ailleurs chef de terre du nord-ouest, est à ce jour formellement interdit de quitter la ville de Bouar sans accord préalable de la Minusca.

Sur place, les populations se disent soulagées et remercient au passage l’honorable député de Bocaranga 3 Martin Ziguélé pour avoir mené haut la main ce combat victorieux contre le chef rebelle Abas Sidiki.

Après son interpellation le week-end dernier par des soldats portugais dans la sous-préfecture de Koui, anciennement de Gaulle, plusieurs de ses éléments se sont déguisés en civil et éparpillés dans la nature.

Pour les populations locales, le gros travail reste maintenant à faire toujours du côté de la Minusca, celui de traquer minutieusement ses combattants rebelles en fuite pour éviter qu’ils redeviennent des coupeurs de route à divers endroits du pays.

Alors, peut-on parler à ce jour de la fin de règne du sulfureux Abas Sidiki ?

Pour un observateur militaire, « Abas Sidiki, même désarmé et en résidence surveillé, représente un danger pour les populations. Le mieux serait de le mettre derrière les barreaux pour que les autres chefs criminels sachent de quoi ils pourraient être confrontés s’ils ne respectent pas leur engagement écrit noir sur blanc dans l’accord de Khartoum »

Affaire à suivre…

 

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