À Ouanda-Djallé, dans la Vakaga : incendies et vents violents frappent la ville

Publié le 14 mars 2024 , 5:07
Mis à jour le: 14 mars 2024 10:40 am

À Ouanda-Djallé, dans la Vakaga : incendies et vents violents frappent la ville

 

Après la catastrophe de Ouandda-Djallé qui s'est produite le mercredi 13 mars 2024. CopyrightCNC
Après la catastrophe de Ouandda-Djallé qui s’est produite le mercredi 13 mars 2024. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 15 mars 2024 (CNC)

 À Ouanda-Djallé, dans la préfecture de la Vakaga, les incendies et les vents violents créent une tragédie, laissant la population dans la détresse.

 

Le Mercredi 13 mars dernier, dans cette ville reculée de la Vakaga, l’après-midi du mercredi 13 mars s’est rapidement transformé en un jour fatidique pour la population locale. Vers 13 heures, un incendie s’est déclaré dans un complexe familial abritant quatre logements.

« C’était terrifiant, le feu s’est propagé si vite, nous n’avons pas eu le temps de réagir  efficacement », a déclaré Issa, un habitant choqué de la situation.

 

L’incendie, qui s’est déclaré dans l’une des quatre habitations, s’est rapidement propagé aux trois autres, les réduisant tous en cendres.

« Nous avons tout perdu dans cette catastrophe . Nos maisons, nos biens, tout est parti en fumée », a déclaré Fatoumata, une mère qui a tout perdu dans l’incendie.

 

Quelques heures plus tard, des vents violents ont balayé toute la ville, arrachant les toits d’une vingtaine d’habitations.

« C’était comme si un ouragan américain a frappé notre ville. Tout était chaotique au passage de ce monstre invisible », commente Moussa, un habitant abasourdi par la violence des événements.

 

En plus des dégâts matériels, un enfant a également été blessé dans le vent violent qui a balayé la ville.

« Nous avions tellement peur que nous ne savions pas quoi faire pour nous protéger », explique Aminata, une habitante bouleversée par la tragédie.

 

La population de Ouanda-Djallé, déjà frappée à de nombreuses difficultés sociales, se retrouve aujourd’hui dans une situation précaire, sans abri ni ressources.

« Nous avons besoin d’aide humanitaire, nous ne pouvons pas reconstruire nos vies seuls après cette catastrophe », a plaidé Oumar, un habitant désemparé.

 

La ville de Ouanda-Djallé se relèvera avec l’aide de la solidarité nationale et internationale après cette catastrophe dévastatrice.

 

Par Moïse Banafio

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 1

CNC groupe 2

Groupe Infos

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.

 

 

Aucun article à afficher