De la Gloire à la Galère : Le parcours chaotique d’Aristide Briand-Reboas, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports.
Dans le monde politique du pays de Barthelemy Boganda, l’histoire d’Aristide Briand-Reboas fait jaser. Cet ancien ministre de la jeunesse et des sports, qui se disait aussi président d’un parti politique, vient de faire un retour surprenant en France. Ce qui fait tiquer les Centrafricains, c’est le parcours pour le moins étonnant de cet homme.
Bangui, 24 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Briand Reboas : un passé Anti-Français.
Briand Reboas, quand il était au gouvernement, ne cachait pas son aversion pour la France. Il critiquait en coulisse les activités françaises en République centrafricaine (RCA). Pourtant, le voilà aujourd’hui de retour dans l’Hexagone, probablement pour bénéficier de l’aide sociale française. Un sacré revirement de situation !
Mais avant d’avoir la voie libre pour rentrer, Aristide Briand Reboas avait commencé par soudoyer Touadera en attaquant a ses opposants, une tactique que les bandes de Touadera et de MCU n’avaient pas comprise.
Le jeu dangereux avec Wagner.
Mais revenons un peu en arrière. Quand il était ministre, Briand Reboas jouait un jeu dangereux. Il se rapprochait du groupe Wagner, ces criminels mercenaires russes très actifs en Centrafrique. Il pensait avoir trouvé la solution miracle pour la RCA. Cette proximité avec les Russes, il s’en servait comme d’un bouclier pour garder sa place au gouvernement.
La chute brutale de Briand Reboas.
Malheureusement pour lui, en janvier dernier, après son soi-disant brillant débat Patara! Il a été viré de son poste de ministre. Et comble de l’ironie, c’est son directeur de cabinet, un chef de la milice du pouvoir, qui a pris sa place. Du jour au lendemain, Briand-Reboas s’est retrouvé le bec dans l’eau.
La galère à Bangui.
Après son limogeage, il est resté quelque temps à Bangui, mais dans des conditions pas franchement reluisantes. Sans le sou, sans maison, bref, dans la galère totale. Il a fini par louer une petite bicoque à 60 000 francs par mois à côté du lycée de Miskine, dans le cinquième arrondissement. Un sacré déclassement pour un ancien ministre !
Le Retour de Briand-Reboas en France.
Ne voyant pas d’issue, Briand-Reboas a finalement décidé de retourner en France. Oui, vous avez bien lu, dans ce pays qu’il critiquait tant quand il était au pouvoir. C’est ce qu’on appelle un retournement de veste !
Une tentative de reconversion.
Pour tenter de se refaire une virginité, il s’est autoproclamé “analyste politique” et “spécialiste de sécurité”. Des titres qui font sourire quand on connaît son parcours. Maintenant qu’il est en France, il va découvrir une autre réalité : travail des chantiers. Fini les privilèges ministériels, bonjour les démarches administratives et peut-être même la recherche d’emploi.
Un phénomène récurrent.
Mais Briand-Reboas n’est pas un cas isolé. D’autres ministres centrafricains qui ont fait les yeux doux à Wagner se retrouvent dans la même situation. Prenez Marie-Noëlle Koyara, l’ancienne ministre de la Défense. Elle aussi a fini par retourner en France après avoir perdu son poste.
L’hypocrisie au sommet de l’État.
Et que dire de l’actuelle ministre des Affaires étrangères centrafricaine ? Sylvie Baïpo-Temon possède la nationalité française mais passe son temps à critiquer la France. Si jamais elle perd son poste, on se demande bien où elle ira.
Des questions sur l’intégrité politique.
Cette situation montre bien l’hypocrisie de certains politiciens centrafricains. Ils jouent les anti-français quand ils sont au pouvoir, mais n’hésitent pas à venir profiter du système social français quand les choses tournent mal pour eux.
Une leçon pour l’avenir.
Le cas de Briand-Reboas devrait faire réfléchir. Voilà un homme qui pensait que son avenir était avec les Russes et le groupe Wagner. Et maintenant, il se retrouve à demander de l’aide à la France. C’est ce qu’on appelle un retour à la réalité !
Des interrogations sur la politique en RCA.
Cette histoire soulève pas mal de questions sur la politique en RCA. Comment ces ministres peuvent-ils prétendre défendre les intérêts de leur pays tout en gardant un pied en France ? Pourquoi ne renoncent-ils pas à leur nationalité française s’ils sont si anti-français que ça ?
Le prix de l’opportunisme politique.
En fin de compte, l’histoire de Briand-Reboas, c’est celle d’un homme qui a joué avec le feu et qui s’est brûlé. Il pensait pouvoir naviguer entre la France et la Russie, entre ses intérêts personnels et ceux du pays. Au final, il se retrouve sans rien, obligé de demander de l’aide à ceux qu’il critiquait hier.
Un avertissement pour les politiciens non avertis.
Cette situation devrait servir de leçon aux autres politiciens centrafricains. Le pouvoir est éphémère, et jouer double jeu finit toujours par se retourner contre vous. Plutôt que de chercher des appuis à l’étranger, peut-être devraient-ils se concentrer sur les vrais problèmes de leur pays ?
Un avenir incertain.
En attendant, Briand-Reboas va devoir s’adapter à sa nouvelle vie en France. Exit les costumes de ministre, bonjour les files d’attente à Pôle Emploi. Un sacré changement de décor pour celui qui, il n’y a pas si longtemps, se voyait comme l’avenir de la RCA avec ses amis russes.
Une histoire à suivre.
L’histoire ne dit pas comment il sera accueilli en France, ni ce qu’il adviendra de lui. Mais une chose est sûre, son parcours restera dans les annales de la politique centrafricaine comme un exemple de ce qu’il ne faut pas faire quand on prétend servir son pays.
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.