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Kabo en Colère :  Les Militaires FACA S’Enrichissent aux Barrières

Kabo en Colère :  Les Militaires FACA S’Enrichissent aux Barrières

 

Les soldats FACA en détachement à Kabo une sous-préfecture de l’Ouham - Fafa
Les soldats FACA en détachement à Kabo une sous-préfecture de l’Ouham – Fafa

 

 

 

Bangui, 24 septembre 2023 (CNC) – Les habitants de la ville centrafricaine de Kabo, située dans la préfecture de l’OAM-Fafa, sont de plus en plus exaspérés par une pratique qui gangrène leur quotidien : les raquettes routières orchestrées par les soldats des Forces armées centrafricaines (FACA). Cette situation inacceptable entrave la libre circulation des biens et des personnes, mettant en péril la tranquillité de cette communauté déjà éprouvée par les aléas de la saison des pluies.

 

Selon les nombreux témoignages recueillis, les militaires en service à Kabo ont transformé les barrières routières en véritables pièges à usagers de la route. Les motocyclistes, automobilistes, et même les paysans, se retrouvent fréquemment dépouillés de leur argent, contraints de payer des sommes exorbitantes pour simplement poursuivre leur chemin.

 

Un habitant de Kabo témoigne de la situation intolérable qui sévit dans la région : “Nous sommes en pleine saison des pluies, et les inondations font rage en ce moment. Pourtant, si vous souhaitez vous rendre à Sido, que vous possédiez ou non une carte nationale d’identité, vous êtes contraints de payer une sorte de “formalité” à chaque barrière routière tenue par les forces de l’ordre. C’est scandaleux.”

 

La gravité de cette pratique abusive ne s’arrête pas là. Les habitants de Kabo déplorent les sommes exorbitantes extorquées à chaque passage. Par exemple, pour les usagers de vélos, le montant s’élève à 500 francs à chaque barrière, tandis que les propriétaires de motos sont contraints de verser 1000 francs. Une situation qui ne fait qu’aggraver la précarité économique de la population déjà durement éprouvée par les conditions sociales difficiles.

 

Ce témoignage poignant démontre l’urgence de la situation : “Nous demandons aux autorités de veiller sur la question des barrières à Kabo. Même si vous êtes en possession d’une carte nationale d’identité, il vous en coûte 2000 francs à Mboh, à l’entrée de Sido, et même pour traverser la frontière vers le Tchad, cela devient une tâche difficile.”

 

Il est impératif que les autorités compétentes interviennent rapidement pour mettre un terme à ces pratiques inacceptables qui précarisent davantage la vie des habitants de Kabo. La libre circulation des biens et des personnes est un droit fondamental, et il est du devoir des forces de l’ordre de garantir cette liberté, plutôt que de l’entraver par des pratiques prédatrices.

 

Par Anselme Féimonazoui

 

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