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La médiation internationale s’oppose à l’idée d’une 3e transition en Centrafrique qui, selon elle n’avancera pas la situation du pays. Une autre transition équivaudrait à un retour à la case du départ, a déclaré samedi 18 octobre, Basile Ikouébé, chef de la diplomatie congolaise, envoyé spécial du médiateur Denis Sassou Nguesso.
« Il faut que les centrafricains sachent que la communauté internationale n’est pas favorable à une autre transition. Le dialogue politique doit se tenir avant la fin de cette année, peu importe la situation sur le terrain et que dès le début de l’an prochain, les élections doivent commencer à être organisées », a dit avec fermeté Basile Ikouébé.
Le plénipotentiaire congolais a rappelé que « seules les élections mettront fin à cette transition ». Outre les autorités politiques centrafricaines, Basile Ikouébé n’a pas loupé les fauteurs de trouble en parlant de manipulation politique.
« Il y a de manipulation politique derrière tout ce qui se passe en Centrafrique. Je sais ce que je dis. Ce sont des forces politiques qui mettent à mal le pays », a dit le patron de la diplomatie congolaise avant d’indiquer que « d’ici peu, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, sur notre demande, activera le mécanisme des sanctions individuelles à l’égard des déstabilisateurs ».
Basile Ikouébé est dépêché à Bangui par Denis Sassou Nguesso, médiateur à la crise centrafricaine, suite aux dernières violences survenues dans la capitale. Sa mission s’est achevée la fin de l’après midi du samedi 18 octobre par une conférence de presse à l’hôtel Ledger.
Par: Naïm Kaélin Zamane