Bangui, 11 nov. 21 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Depuis un peu plus de deux mois, l’ancien premier ministre Firmin NGRÉBADA, le Président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji et l’actuel premier ministre Henri – Marie Dondra se livre une campagne assez féroce. L’ambiance est désormais électrique au sein du parti au pouvoir, les cœurs unis, et les accusations du détournement des fonds publics fusent de toute part sur les réseaux sociaux.
Il se voyait déjà en haut de l’affiche pour une possible succession au chef de l’État Faustin Archange Touadera en 2025 – 2026. Seulement rien ne s’est passé comme prévu quand il avait été limogé de son poste du Premier ministre il y a cinq mois.
Firmin NGRÉBADA croit dur comme fer à une candidature à la prochaine présidentielle qui aura lieu dans quatre ans. L’ancien premier ministre, choyé par le chef de l’État Faustin Archange Touadera, est sur le point de tout perdre, et les caméras se tournent désormais vers ses adversaires politiques comme le Premier ministre Henri – Marie Dondra et le Président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji. Très impopulaire dans son parti les cœurs unis, Firmin NGRÉBADA pense dans un premier temps de créer son propre parti politique, mais sa démarche est très contestée par ses anciens amis du régime. Il décide désormais de mener une bataille de positionnement au sein du parti au pouvoir en tentant d’écarter ses adversaires.
Après des réunions avec certains cadres de son ethnie, il organise une campagne sur les réseaux sociaux et dans les médias.
Le 3 novembre dernier, ses avatars ont publié un article contre le Président de l’Assemblée nationale. Il s’agit d’un article d’attaque, à lire l’intégralité ci-dessous :
CENTRAFRIQUE : LE PAN SIMPLICE MATHIEU SARANDJI AIDE-T-IL VRAIMENT LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FAUSTIN-ARCHANGE TOUADERA DANS LA BONNE CONDUITE DU PAYS ?
Décidément, on aura tout vu avec le fougueux de Simplice Mathieu Sarandji sous le régime MCU du Président Touadera. De l’incompétence au désordre, du tribalisme à la corruption et la violation flagrante des textes ainsi que du processus démocratique en passant par l’abus d’autorité, Sarandji est presque tout. Ainsi, le président de l’Assemblée nationale, le désinvolte Simplice Mathieu Sarandji (SMS), a encore fait la pluie et le beau temps. Depuis son élection au perchoir, il ne se passe un moment sans qu’on ne puisse rester sans écho négatif de ce pédant et négationnistes honorable député.
Selon les informations concordantes, Il est très mal gobé, voire vomi par l’ensemble des militants du MCU et de ses collaborateurs pour ses agissements toujours paradoxaux. Certaines langues vont même jusqu’à le traiter de député fougueux, orgueilleux, anarchiste et tribaliste. En tout cas, il n’est pas à son premier forfait après de nombreux cas de bavures enregistré quand il fut Premier ministre-chef du gouvernement, intimidation inutile et bavures administratives commises n’importe comment.
Le dernier acte très flagrant en date remonte à la fin du mois d’octobre 2020 où, on a assisté à une démonstration de force négative et d’abus d’autorité à l’encontre d’intérêt national à l’égard des trois députés de l’opposition, des hommes politiques dignes de ce nom Ziguélé, Dologuélé et Zingas en réactivant la levée de leur immunité sans consulté ni le chef de l’Etat, ni son parti, ni ses collègues députés.
Il a été plusieurs fois auteur de graves dérapages qui ont même failli couter au président de la République. Ses relations ne sont toujours pas au beau fixe avec les autres. Par exemple, le cas des leaders de la plateforme religieuse qu’il les a traités publiquement de menteurs en 2018 sur les ondes de la radio.
Il aurait fallu la prise de position la plus dure en brandissant les leçons de droit et de démocratie par de la COD 2020 pour que Sarandji reviennent sur la décision unilatéralement prise à un moment crucial où, le pays avance véritablement vers la tenue de dialogue républicain prôné par le chef de l’Etat. Ni le premier ministre, ni le médiateur de la république en tout cas, personne n’a été mise à contribution dans cette initiative pour que Sarandji s’aventure dangereusement dans cette procédure.
Il convient de signaler que de ces agissements, tous les militants du MCU déplore le comportement irrévérencieux de ce député et ancien premier ministre très controversé que beaucoup se demandent d’où est-ce qu’il a été ramassé pour se retrouver à ce poste combien sensible. A-t-il vraiment le sous-bassement politique avéré ? C’est pour la première fois pour lui d’assumer une telle responsabilité ? Dans un passé récent, il a eu à marchander les candidatures aux dernières législatives en validant suffisamment des bras cassés et incompétents. En conséquence, le MCU a perdu autant de sièges dans des circonscriptions stratégiques et ceux qu’il a invalidés, sont partis remporter haut la main à l’exemple de Jean Sosthène Dèngbè à Berberati, Evariste Ngamana à Carnot, pour ne citer ceux-là. Des voix s’élèvent pour demander à quel jeu joue SMS. N’est-ce pas qu’il serait train de chercher à renverser constitutionnellement le président Touadera qu’il est son dauphin.
Voilà les quelques questions qu’on peut écouter au bout de toutes les lèvres après cette bavure au sujet de Sarandji qualifié d’orgueilleux, d’incompris et d’incompréhensif et sur lesquelles, nous avons eu à investiguer pour entrer en possession de certains détails concernant cet encombrant député et qui ne font aucun doute.
Par Anselme Mbata
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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