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RCA : le choix de l’ancien premier ministre Sarandji à la Présidence de l’Assemblée nationale, Touadera a-t-il roulé tout le monde dans la farine ?

Le Président de l'assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji, le 5 mai 2021. Photo CNC
Le Président de l’assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji, le 5 mai 2021. Photo CNC

 

Bangui, République centrafricaine, jeudi, 13 mai  2021, 03:58:51 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Largement contesté dans le milieu politique et diplomatique, Simplice Mathieu Sarandji a été élu le mercredi 05 mai à la tête de l’Assemblée nationale, et ce,  grâce au soutien du chef de l’État Faustin Archange Touadera. Pourtant, deux jours plutôt, celui-ci avait rassurer ses partenaires qu’il ne pouvait pas porté son choix sur l’ancien premier ministre Sarandji. . Mais que s’est-il passé ?

 

L’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji,  élu de Baoro, sous-préfecture de la Nana-Mambéré, avait été élu Président de l’Assemblée nationale le 5 mai dernier avec 69 voix contre 17 pour son challenger Martin Ziguélé, et une voix pour l’opposant Joseph Bendounga. Cependant, plusieurs sources concordantes ont indiqué que bien avant  le  choix unique du candidat de la majorité présidentielle, le nom de l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji avait été largement contesté dans le milieu politique et diplomatique.

Alors que certains expriment leur inquiétude, d’autres  ont préféré échanger directement avec le chef de l’État Faustin Archange Touadera sur de possibles conséquences du choix de l’ancien premier ministre Sarandji comme prochain Président de l’Assemblée nationale. Pour les rassurer, le locataire du palais de la renaissance  aurait affirmé à ses interlocuteurs qu’il n’avait pas l’intention de soutenir son ami Simplice Mathieu Sarandji au poste de la présidence de l’Assemblée nationale : « D’ailleurs qu’il n’est pas mon choix », leur disait le chef de l’État.

Mais à la surprise de tous,  le 5 mai, le nom de l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji apparaît comme le candidat unique de la majorité présidentielle. Un comportement largement dénoncé dans le milieu politique et diplomatique.

Pour certains, le chef de l’État Faustin Archange Touadera n’est pas un homme de parole. Pour d’autres, il perd totalement sa crédibilité devant la communauté nationale et internationale.

« comment il peut choisir un homme comme Sarandji pour être Président de l’Assemblée nationale ? » s’interroge un diplomate européen en poste à Bangui. D’après lui, le chef de l’État devrait tout faire pour montrer aux yeux du monde que la Centrafrique n’est pas accaparée par un seul groupe des personnes.

« avec l’attribution illégale des permis d’exploitation minière aux Russes, le nouveau bureau de l’Assemblée nationale va probablement accélérer la cadence », ajoute-t-il.

Pour un conseiller du chef de l’État, les personnes qui avaient appelé le chef de l’État jouaient totalement le jeu du premier ministre Firmin Ngrebada.

Affaire à suivre…

 

Par Gisèle MOLOMA

Journaliste politique

Alain Nzilo

Directeur de publication

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